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 Qui l'aurait cru .. «P.»

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Philippe A. Deslauriers
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Philippe A. Deslauriers


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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Oct - 6:39

    Qu'est-ce qu'il en savait, au fond ? Franchement, l'instant présent dépassait la compréhension de Philippe Alexandre Deslauriers. Qu'est-ce qu'il pouvait en dire? Foutrement rien, tellement cela semblait irréel. Irréel par une perfection dans laquelle il serait l'acteur principal du film de la vie de Lyssa Lawrence, le temps d'un moment, le temps d'un soir, le temps de quelques minutes, où il devenait ce genre de garçons dont elle lui avait parlé plus tôt. N'était-ce pas mal aisé de devoir se comparer au mec idyllique de la jolie demoiselle? Philippe n'en avait pas l'impression, ne pouvant pas se résoudre à se mettre pareille pression sur les épaules. Non, simplement étendu, son corps blotti contre celui menu et proportionné de la brunette, sentant ses mains explorer sa peau, son dos, frôlant ses côtes tout en lui offrant d'aériennes caresses. Délicates, merveilleuses, délicieuses. Vraiment, et s'il n'était pas ce mec-là, s'il n'était pas digne de baigner dans les baisers doux-amers que lui offrait ou à lesquels Lyssa répondait avec vivacité, avec fougue, même?

    Merde, putain de merde. Depuis quand il se questionnait? Depuis quand il songeait, sans même foncer avant de penser. L'héritier des Deslauriers était pourtant reconnu pour son impulsivité et de foncer tête baissée. Bien entendu, il avait suivi ce mouvement, infime, qu'elle avait fait en sa direction pour s'accrocher à cette chance qu'elle lui offrait. Croisant son regard, remarquant son sourire qui décorait ses lèvres pulpeuses, son sourire ne s'en fit que plus prononcé. Un sourire un brin supérieur, comblé, mais avec une dose de douceur. Reposant ses lèvres contre celle de la demoiselle, encore, encore et encore, il recula pour observer sa paume glisser sur le haut du corps de Lyssa, frôlant son cou et la base de sa nuque, passant par l'omoplate. Chaque geste était suivi d'une caresse de la part des yeux bleutés du jeune homme. Chaque infime caresse physique était suivi par celle plus complexe des prunelles irisés de Philippe. Pourtant, il alla de nouveau se poser dans celui de la brunette, se laissant divertir par l'éclat noisette de son beau regard bordé par une multitude de cils qui battaient régulièrement, comme les battements de son coeur qu'il entendait à moitié. Respirant le plus calmement possible dans la situation, ce fut les caresses de la cousine d'Olivia qui le rappela à un rythme effrené.

    Tassant brièvement ses mains pour les faire descendre au niveau de son bas ventre, Philippe fut pris d'un léger frisson. Les infimes formes qu'elle dessinait sur sa peau, avec une certaine innocence et douceur, rien ne semblait laisser au hasard. Après un moment, Lyssa retira ses mains, et il ne sentit plus la chaleur de ses paumes sur son corps. Un brin déçu, mais ne le montrant pas, il croisa son regard avant de sentir un bref geste de recul quand elle le repoussa. Haussant un sourcil d'incompréhension, il recula, comme électrisé. Si on lui avait dit que ça arriverait encore... non, même si on le lui aurait dit, Philippe aurait agit exactement pareil. Pour connaître la sensation des lèvres de la fêtée sur les siennes. Pour connaître la douceur et la finesse de ses doigts qui parcoure son épiderme. Pour apprendre à la connaître, elle. Reculant, la mine impassible, il se redressa en s'assoyant sur le lit, la regardant. Arrête de m'embrasser comme ça, bordel, c'était plus facile à dire qu'à faire.

    La voyant passer de sérieuse à soudain plus paisible, au point de porter la main pour délicatement caresser la joue du jeune homme, Philippe se laissa faire l'espace d'un instant, fermant légèrement les yeux, puis posa sa main sur celle-ci, et la fixa de son regard, soudain plus sérieux, malgré sa voix rauque et enroué puisque les mots avaient laissés place à autre chose depuis un moment.

    «Tu peux pas me dire d'arrêter et faire ça ensuite, Lyssa»

    La fixant, passant la main dans ses cheveux avec celle de la brunette, il alla la redéposer sur la cuisse de la jeune femme, puis eut un léger, très léger sourire.

    «Ça marche pas comme ça...»
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeLun 27 Oct - 7:19

    Philippe avait fait ses preuves aux yeux de Lyssa, enfin c’était une façon de parler. Il avait surmonté le cliché que la belle se faisait de lui et pas seulement avec ses mots mais avec ses baisers et sa tendresse. Elle voyait qu’en lui un drogué qui profite de l’argent de papa et qui s’envoie en l’air avec la première venue. Mais à chaque fois qu’il posait ses lèvres contre les siennes, elle savait que ce n’était qu’une façade enfin elle l’espérait plus qu’autre chose. Elle savait maintenant qu’elle serait capable de passer une nuit entière à l’embrasser, à être dans ses bras ou dans un bon bain moussant et qu’elle en aurait aucun remords.. ce qui était très nouveau de sa part. Une centaine de pensées défilait à une vitesse folle dans la tête de la petite, tant de questions sans réponse & tant d’envies nouvelles. Le battement de son cœur résonnait doucement dans sa tête, celui-ci qui ne battait à une telle vitesse uniquement que quand elle faisait du sport, surprenait grandement la jeune femme qui passa une main à son niveau tout au dessus de sa poitrine.

    Elle sentit le souffle chaud du beau brun parcourir sa peau au niveau du cou, ses caresses tout en douceur, leur lèvres plaqués l’une contre l’autre dans un baiser envoûtant. Elle remonta ses mains pour le repousser pour la première fois. Le regardant dans les yeux un petit instant alors qu’il exécuta ses mots et se recula pour s’asseoir sur le duvet. Elle n’avait pas envie qu’il s’éloigne autant, elle voulait simplement rigoler, c’était sa façon maladroite de lui dire qu’elle aimait cela, elle aimait le moindres de ses gestes et elle en voulait plus. Lyssa soupira tout en se plaçant sur ses coudes pour se relever un peu, passa doucement sa main contre la joue du jeune homme, elle aimait pas l’air qu’il avait en se moment et se sentie maintenant un peu coupable de ses paroles et de ses actions. Coupable d’avoir mit fin à ce si parfait baiser et de lui avoir donner se regards qu’elle ne connaissait pas. La main du jeune Deslauriers vint prendre la sienne alors qu’elle continuait ses caresses ce qui fit relever le regard de la petite qui se fondit au regard du jeune homme. «Tu peux pas me dire d'arrêter et faire ça ensuite, Lyssa» furent ses paroles, et quand il prononça son prénom elle eut un léger pincement au cœur et baissa son regard sur sa robe.

    «Je ne savais pas qu’il y avait des règles, peut-être que celles-ci sont les miennes..»

    Elle releva et lui fit un clin d’œil, puis il rajouta à la suite «Ça marche pas comme ça...» ce qui fit perdre le petit sourire en coin de la belle, ne sachant pas trop faire, ni dire. Elle sentie qu’il vint déposer sa propre main sur sa cuisse à elle mais quand il alla pour ramener la sienne vers lui, elle la reprit pour l’entrelacer de ses doigts tout en se rapprochant du jeune homme, venir vers lui comme si elle avait envie de se blottir dans ses bras.

    «Si ce n’est pas comme ça alors c’est comment, qu’attends tu de moi présentement»

    Elle le regarda dans les yeux, très près de lui.. n’ayant qu’une envie de recommencer leurs baisers et oublier ce petit geste qu’elle avait fait. Le repousser n’était pas une bonne idée alors qu’elle ne voulait que lui. Elle le regarda dans les yeux, une main dans le bas du dos du jeune homme et l'autre carressant sa main à l'aide de son pouce. En prononçant ces mots, elle voulait mettre les choses au clair avec lui..
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeMar 28 Oct - 5:43

    En digne prince de la Royauté de ce petit monde fermé au creux de la belle Paris, Philippe Alexandre Deslauriers avait fait face à de nombreuses situations déstabilisantes et exigeantes mentalement. Le simple fait de se retrouver en haut de la pyramide sociale forçait un certain respect, mais une logistique indiscutable pour pouvoir contester la théorie célèbre que tout ce qui monte doit redescendre. Simplement le nombre de personnes qui avait pu s'évertuer -en vain- à tenter de le bousiller socialement, il avait finalement du apprendre à en rire. À la base, le châtain se nourissait d'une envie vengeresse qui le souillait complètement, et puis, il avait appris, à 15 ans, l'art subtil de l'indifférence. Majesté dans ce monde, depuis, il en usait abondamment. En répandait autour de lui volontairement. Seulement, il n'était pas habitué d'en être impliqué, et cette indifférence bordée d'une complète mésentente avec Lyssa Lawrence avait sorti sa Majesté de son habituel air irrésistible auquel personne ne résiste. Il n'y a rien de mieux que de quoi pimenter son existence, si occupée fut-elle, par un défi qui, par la suite, se change en quelque chose d'autre sur lequel l'esprit et la conscience du jeune homme ne s'entendait pas.

    Des mots, loin de ceux haineux qu'ils se lançaient par pointes, des caresses, loin d'être celles des insultes qu'ils se lançaient en plein visage, des baisers, loin d'être ceux que l'on souhaitait être empoisonnés. Dans d'autres circonstances, le châtain se serait cru dans un univers complètement paradoxal. Si hier elle lui disait franchement qu'il n'était qu'un fils de riche prétencieux qui se servait de sa gueule pour avoir ce qu'il voulait, eh bien, être d'humeur joueuse, il le lui aurait sans doute dit, non sans fierté, qu'elle non plus, malgré son intelligence et sa finesse, n'avait pas su résister. Mais il ne se sentait pas joueur, ni même égocentrique. Miracle, bordel, quand on sait que Philippe a une fâcheuse tendance à se prendre pour le nombril du monde. Un peu aussi parce qu'on lui a démontré toute sa vie que c'était pratiquement le cas. Quoi qu'il en soit, le retour à la réalité fut rude. Lorsqu'elle le repoussa avec une certaine douceur, ce nuage loin de l'humanité et du temps se dissipa, et il prit peur. Vraiment, il prit peur, comme une saleté de mioche.

    Il dut faire un effort pour ne pas démontrer une certaine déception dans les mots qui sortirent de sa bouche, instantanément. Philippe ne voulait pas jouer le pauvre mec qui ne connaissait pas les règles du jeu, ni même celui qui ignorait que peut-être -même s'il n'aurait pas espérer que ce soit maitnenant- elle se rendrait compte de ce qu'elle faisait. Pourtant, même si son regard légèrement voilé de la couleur azur qui le rendait célèbre perlait dans celui de la brunette, il ne put se résoudre à la voir baisser la tête. Du bout des doigts, avec un léger, très fin, sourire aux lèvres, il posa ses doigts sous son menton pour la redresser. Elle était trop belle pour rendre morne son regard brillant, trop intelligente pour baisser devant les yeux devant lui.

    «Aurais-je l'honneur de connaître les autres pour ne plus me confondre à l'avenir?» dit-il, affublé d'un léger sourire.

    Puis elle prit sa main, la rattrapa, comme pour éviter de la laisser partir au loin. Merde, ce que ça faisait film d'amour, ou romantique. Mais la réalité est beaucoup moins dégradante et ridicule, surtout quand on doit la subir. Il laissa la main de la demoiselle s'emboîter dans le sienne, et la suivit des yeux en la regardant se rapprocher et reprendre la parole. Ouvrant la bouche pour dire quelque chose, il la referma finalement. Mordant sa lèvre inférieure, Philippe sentit la main de Lyssa dans son dos, et inspira profondément avant de dire, d'un trait.

    «Ça, c'est l'une des questions à laquelle je ne saurais que répondre»

    Il passa la main sur sa nuque, puis continua.

    «Ça se résume quand même rondement; toi & moi, là, maintenant, et que le reste du monde aille simplement se faire foutre»
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeMar 28 Oct - 6:23

    L’ambiance de la pièce était passée de paisible à légèrement sérieux, voir froid. Elle regrettait cette façon qu’elle avait eu de le repousser, un geste qu’elle n’avait aucunement désiré. Elle pouvait faire de ces conneries parfois, elle était tellement maladroite quand elle voulait c’était pire quand elle apprenait à connaître de nouveau sentiment en elle. Lyssa était d’avantage une fille de dialogue que de geste et passé un si bon moment sans parler était assez nouveau pour elle, elle aurait bien aimé discuter avec lui mais son envie de l’embrasser surmontait tout autre envie en elle.

    La jeune femme était à présent assise à ses côtés, légèrement énervée et déçu d’elle. Il était tellement différent aujourd’hui, comme si il avait enlevé une fine couche de sa carapace quand il avait prit la décision de rester avec elle au lieu d’aller coucher avec la petite garce avec qui il avait planifié passer le reste de la soirée. Elle se demandait si il le regrettait, si il aurait préféré être avec l’autre plutôt qu’avec elle, pleins de questions du genre se bousculaient rapidement dans sa tête, pourquoi ne pouvait-elle pas uniquement arrêter de pensé et foncé tête baissé..

    La belle caressa la main de Philippe avec tendresse, alors qu’il lui demanda si il allait avoir l’honneur de connaître les autres règles et elle ne put s’empêcher de sourire intérieurement alors qu’elle réfléchit à ce qu’elle voulait posé comme règles. Elle garda sa tête baissée, ses yeux parcourant le tissu de sa robe puis se posant sur leur mains entrelacées, elle se mordilla la lèvre hésitante..

    « Peut-être.. Alors commençons par quelques unes.. ne jamais me comparer à une autre femme puisque je sais très bien qu’il en à des centaines comme moi. Ne jamais parler de moi à tes amis.. et ne jamais me rappeler le fait que je ne t’ai pas résister comme ces autres filles.. Et toi, tu veux établir des règles?»

    Elle lui fit une grimace, elle prenait tout ça à la légère d’ailleurs quand elle l’avait repousser et lui avait dit d’arrêter de l’embrasser ainsi.. c’était surtout pour rigoler, parce qu’elle appréciait trop ça et c’était dangereux de continuer.. même si c’est ce qu’elle voulait. Jamais elle ne saurait douter que le jeune homme la prenne au sérieux et qu’ils en arriveraient à cette discussion, pourquoi compliquer ce qui pouvait être simple. Sans doute parce que la jeune femme appréciait qu’il prenne sont temps et qu’il ne veuille pas baiser avec elle simplement pour dire qu’il l’a fait.. Elle soupira doucement à ses mots puis sentie la main de celui-ci soulever son menton, elle fut immédiatement attirer par son regard et lui offrit un petit sourire alors qu’elle écoutant la suite de ses paroles.. Il avait complètement raison, elle se fichait des autres.. tout ce qu’elle voulait c’était lui, là, maintenant et peut importe les conséquences de ses actes, que les autres aillent se faire foutre, il avait bien raison.

    «Tu vas me rendre dingue, tu le réalises ça?»

    Fit elle parlant du fait qu’elle aimait ses baisers, ses petits attentions et aussi qu’elle n’était plus en contrôle de ses actions quand elle était avec lui. Elle tira sur la chemise du jeune homme pour l’embrasser tendrement tout en se déplaçant doucement sans lâcher ses lèvres. Lyssa vint doucement se mettre à cheval sur lui tout en prolongeant le baiser avec ardeur et envie, ne comprenant plus comment elle avait fait pour les quitter un si long moment. Elle passa une main à la nuque du jeune homme, légèrement dans ses cheveux et à son cou quittant ses lèvres pour venir remplacer ses doigts à cette hauteur, embrassant son cou du bout des lèvres tout en remontant lentement vers ses lèvres. Elle rompit le baiser en le pointant du doigt..

    «Et c’est pas parce que tu me fait cet effet là en se moment que je ne vais pas botter tes fesses demain! »

    Fit elle d’un sourire vraie, en recollant ses lèvres contre les siennes et continuant à sourire contre celle-ci.
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeMer 29 Oct - 4:48

    C'était drôle, avant ce moment précis où le jeune homme avait du dire les mots qui lui étaient venus tout naturellement aux lèvres, il ne s'était jamais réellement inquiété des gestes d'autrui dans un moment si particulier et si intime à la fois. C'est que Philippe ne s'était jamais réellement questionné sur le pourquoi du comment il avait atterri dans une position pareille, c'est-à-dire exactement l'opposé de son entretien tout particulier avec la fêtée de ce soir. C'était pourquoi il avait pris au sérieux la main qu'elle avait posé sur son torse, les mots qu'elle avait employé. En même temps, comment aurait-il pu faire autrement? Bordel, mais qu'est-ce que c'était complexe le sexe qui n'était pas simplement pour le sexe. Incluant bien sûr le moment tendre précédent cette période de questionnement comme une dérivée de ce concept. Voilà qui compliquait les choses sérieusement de son côté, puisqu'en y repensant bien, Lyssa ne semblait pas être à ses prunelles irisées une simple demoiselle comme ça. Plutôt celle qu'il y a deux semaines, le rembarrait joyeusement, et entre ça et maintenant, ils avaient eu certains accrochages. Merde.

    Sa main dans la sienne. Philippe renforça l'étreinte entre sa paume et celle de la demoiselle, ses doigts embriqués dans ceux plus fins et délicats de Lyssa. Relevant la tête, non sans lâcher son étreinte, il dut retenir maintes réactions physiques quand elle se mordilla la lèvre. Putain, avait-elle la moindre idée à quel point c'était torride. Secouant mentalement la tête, le châtain se concentra sur les paroles de la brunette, non sans sourire légèrement à la fin de son monologue.

    «Je n'émet aucun commentaire sous peine de me faire virer ad vitam eternam de ce lit on ne peut plus confortable...» dit-il, légèrement malicieux & le regard brillant.

    Il se détendit presqu'instantanément. Le jeune homme croisa le regard de la demoiselle, puis passa la main dans ses cheveux en bataille de sa seule libre. Il rembarqua dans la fougue inspirée du moment et remarqua le fin sourire sur les lèvres de la nouvelle Lyssa, version 21 ans, et réussit à décocher un de ces sourires dont il avait le secret, et tandis que la demoiselle l'empoignait grave par le collet, mué par un désir et un plaisir certain à retrouver les lèvres de sa compagne, qui les déposa doucement sur les siennes. Elle s'approcha, puis se mit à califourchon sur lui. Il en profita pour quitter légèrement la pression entre leurs deux bouches pour glisser.

    «Bordel, je n'attends que ça»

    Et il l'embrassa avec la même fougue et passion, même pire que tout à l'heure. Les doigts de Lyssa passant de sa nuque à sa chevelure, l'autre encore dans la sienne, Philippe passa leurs deux mains sur le visage de la brunette, puis la posa sur le bas de son dos pour faire descendre sa silhouette tout contre la sienne, tout nouvellement du sens inverse de la normalité dans un lit pareil, mais merde, ils étaient pas conventionnels, après tout, comme tandem!
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeMer 29 Oct - 7:48

    Lyssa n’était pas comme les autres filles, qui se fichent éperdument avec qui elles couchent en autant qu’il soit beau, riche et qu’il ait un corps de dieu et hop, elles se retrouvent dans leur lit. La première fois qu’elle avait coucher avec un garçon, celà n’avait durer pas plus de deux minutes.. en fait c’était vraiment horrible, elle avait réaliser tout rapidement qu’il n’était pas le bon garçon avec qui elle était prête à vivre ce moment magique. Elle lui avait tout bonnement fait comprendre de quitter la pièce en plein action, enfin.. pas vraiment vu le peu de temps qu’ils avaient commencer! L’adolescente qu’elle était à l’époque aurait bien aimée pouvoir en discuter avec sa mère, mais étant décédée, elle avait tout garder pour elle. La petite Lawrence avait eu une lettre de sa part, un mois après lors de son anniversaire et sa mère avait tout prévus sur les questionnements d’une adolescente de son âge. Elle lui avait confier dans sa lettre que le moment où elle serait prête à le faire, elle saurait choisir la bonne personne et sinon, elle devrait attendre le mariage ce qu’elle trouvait de meilleure solution. La petite brunette avait toujours été sélective au niveau des garçons, parfois certains la trompaient, pas capable d’attendre le bon moment ou elle n’arrivait jamais à éprouver des sentiments assez fort pour passer à l’acte.

    Elle ne savait pourquoi elle désirait autant embrasser Philippe, sans doute qu’elle avait toujours désirer l’embrasser chaque fois qu’ils c’était lancer des insultes, ou peut-être pas.. C’était un sentiment bizarre et nouveau, elle n’arrivait même pas à le saisir correctement. Lyssa établis ses règles tout en gardant son sourire habituel, toujours enjoué et amusé. Elle écouta la réponse de son compagnon de chambre avant de répondre dans une voix calme..

    «Tu me crois vraiment si méchante pour te virer aussi rapidement du lit, tu me déçois Deslauriers..»

    Fit elle avec une petite moue boudeuse suivit d’une grimace, elle vint doucement l’embrasser et se glisser à califourchon, collant ses lèvres au siennes. Elle sentie les mains du jeune homme dans le bas de son dos, la faire glisser d’avantage plus près de lui, plaquant se poitrine contre le torse du jeune homme tout en jouant au niveau de sa nuque et partageant un baiser enflammé. Elle sentie leurs mains enlacés frôler son visage doucement le dos de sa main sur sa joue, la belle sourie sur cette petite attention et rompit le baiser qu’elle partageait avec le jeune homme. La brunette avait le regard baissé puis elle le leva pour regarder l’héritier dans les yeux.

    Lyssa passa le bout de ses doigts sur les lèvres de celui-ci, hésitante à aller plus loin. Il était dur de lui résister, il était dur de voir qu’il avait gagné et qu’elle avait perdue. Une perte pas si triste que ça puisqu’elle y prenait un grand plaisir, mais elle avait quand même baissé ses gardes face à lui. Elle descendit son regard sur elle-même, sur ses épaules, sa poitrine, sa robe.. et elle quitta la main de Philippe sans osé le regarder dans les yeux. Elle tourna son visage vers la droite tout en baissant le menton, levant son bras droit, son autre main vint toucher le bout de la fermeture éclair de sa robe. Elle garda ses yeux sur le bout de métal tout en descendant doucement celui-ci sur le côté de son corps jusqu’à sa fin, sur la hanche de la demoiselle.

    Elle leva doucement les yeux pour regarder Philippe, sa robe avait fait une chute jusqu'à son ventre au niveau de ses hanches et elle n’osait pas regarder ailleurs que dans ses yeux l’espace d’un moment. La petite robe de satin beige avait fait place à de la fine dentelle noire sur le buste de la brunette qui s’approcha pour déposer de minuscules baisers au cou de Philippe tout en remontant le long de sa joue pour reprendre ses lèvres dans la même ardeur que précédemment.
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeJeu 6 Nov - 5:16

    Lyssa Lawrence. Vraiment, Philippe n'en revenait pas. Pas du tout, pas un centième, et se réveillerait sans doute demain avec un doute qui planait dans sa tête si ce n'avait pas été qu'une invention de son esprit tordu que de s'imaginer pouvoir sentir la douceur des lèvres sucrées de la brunette. La douce et jolie Lyssa, l'intouchable et la délicate mademoiselle Lawrence. Posant ses yeux sur la jeune femme, il prit un malin plaisir à caresser de ses yeux bleus chaque parcelle de la peau de la demoiselle, appréciant son teint de porcelaine, la finesse de ses traits, le noisette de son regard dans lequel il se plaisait à se perdre. Il y avait ces lèvres qu'aucun mot ne pourrait décrire à leur juste délicatesse. Il y avait ces mains qui avaient parcourus son corps, les siennes de celui de la jeune femme et ses mains sur son corps à lui. Il ignorait lequel des deux scénarios lui avait procuré le plus de frissons, à vrai dire, il n'avait pas du tout eu le temps de penser depuis qu'il était entré dans la chambre, et s'en fichait éperdument. Vraiment, pour de vrai, il en avait marre de se prendre la tête. Lyssa lui donnait envie d'oublier le reste, le temps, l'espace, et de profiter de chaque caresse, chaque baiser, comme si ça allait se terminer l'instant d'après, comme un rêve qui s'évapore quand le sommeil nous quitte.

    Il avait encore envie de l'embrasser, il avait tellement envie de la prendre par la taille et de la tenir contre lui, pour simplement pouvoir parcourir de ses paumes la peau d'albâtre de la jeune femme, encore et encore. Pour rendre hommage à cette beauté immaculée et incomparable qui s'étendait sous son regard franchement ébahi. On se croirait en plein délire, mais Philippe semblait complètement transposé. Vraiment, la situation échappait à son contrôle, pour l'une des première fois de sa vie. Rien n'était calculé, rien n'avait été prévu, tout était le fruit d'un hasard et d'un Destin qui semblait vouloir gracié ce sot pécheur qu'était Philippe Alexandre Deslauriers. Sentant les lèvres de Lyssa se poser sur les siennes, il ferma les yeux en souriant légèrement contre les lèvres de la brunette, puis un sourire naquit sur son visage à ses propos. Il allait y répondre qu'il referma la bouche et posa la main sur sa joue avant d'embrasser sa lèvre inférieure, avec douceur, tendresse et patience. Rompant ce baiser pour la voir avec sa mine boudeuse, Philippe se sentit renversé en la voyant se mettre en califourchon au-dessus de lui.

    Il ne résista pas à la presser contre lui. Philippe y pensait depuis tout à l'heure, puis croisa un regard qu'il fixa longuement en la regardant, hésitant entre l'émerveillement et une certaine crainte. Ce qu'il éprouvait là, maintenant, dépassait la simple aventure, le simple hasard. En continuant en ce sens, Philippe se mettait dans une position délicate, et sans doute complexe. Avec la tendresse et la douceur infinie qu'il manifestait à l'égard de la jeune femme, il la voyait autrement. Trop différemment, tellement différemment. Il secoua légèrement la tête, tentant de sortir ça de sa tête, mais rien n'y fit. Puis, elle quitta sans mot dire son regard. Curieux, il sentit pourtant la jeune femme prendre son bras, puis le poser sur la fermeture de sa robe. Haussant le sourcil, le châtain resta de marbre tandis que Lyssa lui faisait descendre le fermoir jusqu'à la taille. Il en oublia ses pensées, toute, les unes après les autres, pour se fondre dans le noisette du regard de sa compagne. Il avait entendu le tissu crisser et tomber, mais Philippe ne parvenait pas à se détacher des yeux de la belle. Il resta muet et immobile un instant, le temps que la brunette s'étende sur lui en l'embrassant. Laissant un moment passer, il glissa ses mains, du revers, sur le dos nu de Lyssa en lui murmurant à l'oreille, de sa voix rauque.

    «On.. on est obligé de rien, tu sais»

    Lui tournant légèrement la tête, avec un sourire sincère, il posa la main sur son menton en y déposant un doux baiser.

    «Je suis bien avec toi, là, maintenant, tout de suite» lui avoua-t-il, ensuite, sans vraiment prendre conscience de l'avoir dit de vive voix.
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeJeu 6 Nov - 6:25

    Qui aurait cru un jour que Philippe et Lyssa éprouveraient autant de passion l’un pour l’autre, la petite qui détestait le simple fait d’entendre le prénom du jeune homme avait maintenant envie d’entendre chacune de ses paroles, d’écouter sa voix tout en fermant les yeux. Ses lèvres c’étaient à présent détacher de celle du jeune Deslauriers avec regret, elle aimait tellement la sensation de leur lèvres attacher l’une contre l’autre.. que c’était difficile d’apprécier chaque secondes loin d’elles. Elle se mordilla la lèvre inférieure tout en hésitant sur ses prochains actes puis elle décida de foncer sans hésiter d’avantage. La fermeture de sa petite robe glissant entre les doigts du jeune homme qui ne détacha aucunement ses yeux des siens. Un petit sourire naquit sur les lèvres de Lyssa, il était tellement adorable à la regarder dans les yeux sans osé regarder sa poitrine.. il la surprenait de plus en plus. Elle se pencha sur lui pour le faire coucher sur le duvet du lit, collant ses lèvres aux siennes pour savourer toute leur délicatesse ne croyant toujours pas à ce qu’elle était entrain de faire. Aucun doutes dans sa tête par contre, elle en avait vraiment envie.

    L’héritier calma les envies de Lyssa en mettant fin à ce baiser presque parfait et vint murmurer de petites paroles à son oreille. Elle sourit au creux de son cou, elle était ravie de ses mots mais un petit doute plana en elle, elle avait peur qu’il n’ai pas les même envie qu’elle ou encore qu’elle n’était pas de son goût puis tout doutes s’évapora quand il prononça dans une voix plus haute et plus sure de lui, qu’il était bien avec elle. La belle se releva un peu, uniquement le haut de son corps suivit de sa tête et le regarda dans les yeux, elle vint jouer avec quelques mèches des cheveux du beau brun, il était tellement d’une perfection aveuglante. Lyssa se pencha pour se rapprocher de lui et elle frôla son nez contre le sien avant de déposer un seul et simple baiser contre ses lèvres avant de prononcer tout bas, comme si elle ne voulait pas que quelqu’un entende ce qu’elle avait à lui dire..

    « Je suis bien avec toi moi aussi »

    Fit elle en effleurant ses lèvres contre la peau du jeune homme, frôlant son cou et ses joues. La petite brune vint déposer ses lèvres à nouveau prise d’un désir envoûtant, elle ne savait quoi lui dire.. une part d’elle ne serait pas déçu à rester ainsi coller à s’embrasser mais une autre le désirait plus que tout en se moment. Il l’a rendait dingue et elle c’était attendue à tout sauf à ça! Elle n’était peut-être pas prête à y croire, à se pincer pour voir si elle ne rêvait pas. Mais Lyssa était prête, là dans cette somptueuse suite du Ritz Carlton avec un homme différent qu’elle avait cru connaître.. elle était prète à aller plus loin avec lui, quoi qu’il en soit les conséquences. Ses lèvres glissèrent jusqu’à l’oreille de Philippe et elle murmura dans un souffle chaud..

    « Je ne me sens obliger de rien Philippe, je me sens différente avec toi, en se moment. Et si je savais que ça gâcherait tout, je ne le ferais pas.. »

    Elle avait ouvert ses yeux et lui avait fait un regard rassurant, elle voulait le rassurer qu’il ne la force à rien et qu’au contraire c’était elle qui avait l’air d’en avoir envie plus que lui. La jeune Lawrence garda son regard noisette dans le bleu océan de ceux de Philippe et s’y perdit littéralement, attendant un geste ou des mots de la part du jeune français.
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeJeu 6 Nov - 7:30

    Il se demandait précisément pourquoi il était différent à ce point avec Lyssa. Il se le demandait à un point tel que cela le tuait d'ignorer ou d'être incapable de répondre à ses propres interrogations. Une partie de lui-même lui soufflait qu'il n'était peut-être pas encore capable d'assimiler la réponse à cette question, et l'autre lui disait qu'il la connaissait déjà. Laquelle avait raison, laquelle avait tord. C'est en cherchant une réponse qu'il posa à nouveau ses prunelles sur la jeune femme, échangeant avec elle un regard profond qui fit naître un sourire sur ses lèvres. L'instant d'après, il posait pour l'énième fois de sa soirée ses lèvres sur celle de la brunette, et il oubliait également pour l'énième fois de la soirée son inlassable questionnement. Chaque fois que la saveur sucrée de la bouche pulpeuse de Lyssa se joignait à ses lèvres, Philippe se sentait différent, comblé. Le simple bruit d'une fermeture éclair lui parvint de loin tant son regard était intensé porter aux prunelles noisettes de la belle qui se trouvait au-dessus de lui. Il était tout bonnement incapable de détacher ses yeux de cet être exceptionnel qu'il avait envie d'embrasser encore et encore, de parcourir chaque parcelle de son corps avec des baisers et des caresses aériennes, rien que pour voir renaître encore et encore le sourire qu'elle affichait présentement. Rien que de la voir le pousser légèrement sur le lit, l'étendant de tout son long pour se perdre dans un nouveau baiser passionné, un léger déclic se fit dans l'esprit de Philippe.

    Il s'était senti oubligé de rompre la magie de l'instant pour le lui dire. Pour lui montrer qu'elle avait eu tord de le voir insensible. Pour lui montrer, inconsciemment, qu'il se souciait d'elle plus qu'elle ne semblait vouloir le croire. Plus que lui même pourrait présentement l'admettre. Il ne voulait surtout pas la pousser à aller dans une direction qu'elle ne voulait pas. Qu'il ne soit pas l'instrument qui la pousse à ne pas suivre ses convictions et ses valeurs. Non, il ne voulait pas, jamais, occasionner un quelconque malheur à Lyssa Lawrence. Il éprouva aussi le besoin de la rassurer, et de se répondre partiellement en lui soufflant à quel point il était bien, à ce moment-là précis où elle était plus belle que jamais, ses lèvres gonflées par leurs incessants baisers, ses joues légèrement rougies par la chaleur et l'ambiance, ses omoplates dégagées et ses cheveux ondulés qui ondoyait doucement en chatouillant ses épaules. Se fut un soulagement également pour Philippe de la regarder, au ralenti, se pencher vers lui et l'embrasser de nouveau, tandis que le jeune homme ne se privait pas pour prolonger ce moment divin en glissant une main sur sa jambe, s'arrêtant à mi-cuisse en la caressant du bout des doigts, souriant à ses propos.

    «C'est encore mieux que les vannes, tu crois pas?» dit-il, lui volant un baiser.

    Fermant ses yeux sous les lèvres de Lyssa qui exploraient ses joues, il commença à sentir la chaleur s'insinuer sous sa chemise. Il est vrai que le corps brûlant de la brunette contre lui n'y était pas étranger, mais il se contenta de la serrer contre lui, ouvrant les yeux quand elle reprit la parole. L'écoutant soigneusement, il détourna la tête pour croiser son regard où il demeura plongé dans un silence complet pendant un moment. Hésitant légèrement à s'embarquer dans une voie où il ignorait où il allait aboutir, il se jeta à la mer, passant le revers de sa main sur la joue de la demoiselle et en lui adressant un délicat sourire dont Philippe Deslauriers avait le secret.

    «Arrête-moi simplement si tu changes d'idée» dit-il en prenant doucement ses mains, et les posant sur sa chemise, devenu insupportable en commençant à simplement défaire les premiers boutons...
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Lyssa J. Lawrence
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeJeu 6 Nov - 8:00

    Elle le regarda observant chaque partie de son visage, comme si elle apprenait à le connaître dans les moindres parties, pour ne pas oublier son petit air angélique du moment. Ils étaient comme des aimants, chaque fois qu’ils se reculaient pour faire une petite espace entre leurs lèvres, la seconde d’après leurs lèvres étaient à nouveau plaquer l’une contre l’autre avec une passion commune. Lyssa lui avait dit avec toute sincérité qu’elle était bien avec lui et qu’elle ne regretterait rien si ils allaient plus loin, il en avait envie et elle aussi.. Impossible de faire autrement puisque s’ils n’allaient pas plus loin, ce n’était pas cela qui les empêcherait de s’embrasser avec une telle envie! Il était dès plus adorable avec le petite Lawrence, il semblait tenir quelque peu à elle et la faire sentir comme si elle était seule au monde, qu’elle n’était pas comme toute les autres et ça réchauffa le cœur de la jeune demoiselle qui ne pu s’empêcher de sourire à ses paroles et d’apprécier son inquiétude à savoir si elle était certaine de vouloir passer à la seconde étapes. Elle ne pu s’empêcher de rire, ses lèvres les siennes avec un grand sourire amusé alors qu’il lui parla des vannes qu’ils aimaient tant se lancer pas plus tard qu’une dizaine d’heures auparavant.

    « J’ai aucun souvenirs de vannes moi, enfin si tu veux on peut toujours s’y remettre.. »

    Fit elle en glissant sa langue entre ses lèvres pour lui faire une petite grimace dès plus mignonne et finalement déposer ses lèvres close pour un tout petit baiser simple sur ses lèvres. Lyssa releva la tête alors qu’il lui confie qu’elle n’avait qu’à le lui dire si il allait trop loin, ou si elle avait envie d’arrêter. Elle eu envie de lui dire que cela ne risquait pas d’arriver mais elle ne réussi pas à prononcer un mot que ses lèvres étaient déjà coller aux siennes. Comment pouvait-il être aussi parfait avec elle? Pourquoi il se devait de la rendre dingue à un point tel qu’elle en devienne une autre Lyssa, sans doute la vraie Lyssa. La petite princesse l’embrassa pendant quelques minutes et détacha avec délicatesse ses lèvres de les siennes pour le regarder poser ses mains sur sa chemise et commencer à les déboutonner doucement. La belle pressa ses lèvres les siennes et vint caresser les fines mains du jeune homme du bout de ses doigts avant de les remplacer à leur occupation, déboutonnant bouton par bouton et déposant un petit baiser à chaque nouvelle partiel de peau qu’elle découvra.

    Elle se releva doucement du dernier baiser qu’elle déposa dans le bas du ventre du jeune homme et le regarda avec un petit sourire aux lèvres avant de prendre sa robe qui était toujours à sa taille pour la faire passer au dessus de sa tête. La jeune femme se retrouva alors vêtus uniquement de petit dessous de dentelles noires très simple et chic à fois. Elle était bien, il faisait assez chaud autour d’eux uniquement à s’embrasser. Ses jours étaient rougis par la température mais aussi parce qu’elle était un peu timide de se retrouver dans une telle tenue devant lui. Malgré toute sa timidité, elle savait qu’elle pouvait avoir confiance en lui, une confiance soudaine qui avait grandis en l’espace de deux heures mais qu’elle n’allait jamais oublier. Elle aida le jeune homme à retirer sa chemise pour qu’il soit plus à l’aise et sentie ses mains glisser de ses jambes à ses cuisses nues et douces à la fois. Un petit frisson traversa le corps de la brunette alors qu’elle déposa ses lèvres dans le cou du jeune Deslauriers tout en remontant avec tendresse jusqu’à ses lèvres pour une baiser chaud et animé.
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Philippe A. Deslauriers
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeJeu 6 Nov - 9:00

    Il la fixait sans bouger, complètement sourd au reste de l'humanité. Tout se trouvait présentement dans le regard noisette des yeux de Lyssa Lawrence, et pour le moment, c'était tout ce qui comptait. Le reste, il aviserait plus tard, demain, dans une semaine, ça le laissait tout particulièrement froid. Rien ne semblait lui importer plus que le silence qui empreint ce regard d'une dimension étrange qui lui serra le coeur légèrement. Il laissa les yeux de la jeune femme déraper sur ses traits, comme une caresse maladroite, ce qui le fit sourire. Il avait l'impression, tout comme elle, de la découvrir, et prenait un malicieux plaisir à ce que ce soit le plus long possible, histoire de faire durer ce moment une éternité. L'éternité entière, si cela fut possible. La main de Philippe s'agita légèrement, et il la déposa au creux d'une parcelle de peau dénudée de la jeune femme, la paume du jeune homme se nourissant de la chaleur et de la douceur de Lyssa. Il ne s'en lassait pas, il n'avait pas l'impression que cela arriverait un jour. Rien que de la regarder était déjà en soi un moment particulier où le châtain trouvait déjà de quoi lui faire frissonner l'échine. Ce qui arriva finalement quand il éclata de rire aux propos de la belle.

    «Si tu es capable d'embrasser et parler en même temps, si ça peut te faire plaisir» dit-il, en se redressant pour embrasser ces lèvres dont il ne pouvait pas résister.

    C'était sa grimace. C'était ses traits, son sourire, son visage. C'était elle qui l'attirait tout entier, en clair. Ils scellèrent à nouveau leur lèvre dans un baiser léger, simplement instantané, avant que Philippe ne l'embrasse plus passionnément, assoiffé du sucre de ses lèvres, de la douceur de sa peau et la finesse de ses caresses. Passant la main dans les cheveux ondulés de Lyssa, enroulant des boucles autour de ses doigts, s'amusant tandis que, prunelles closes, il embrassait encore et toujours les lèvres douces de la jeune femme. Au bout de quelques temps, à bout de souffle de son côté, Lyssa se détacha légèrement pour détacher les boutons de sa chemise. Laissant ses mains sur les siennes, les sentant pleinement défaire un à un chaque bouton, Philippe eut le souffle coupé, puis saccadé, en sentant les lèvres de la brunette suivre chaque étoffe qui quittait le contact avec la peau chaude de son torse. Laissant choir ses mains à la suite de ce geste inoffensif (on y croit..), le châtain dut clore ses yeux pour se concentrer là-dessus, focaliser sur les lèvres de Lyssa contre sa peau. Un fin frisson le traversa, tandis que ses prunelles bleutés cherchèrent le regard de la brunette.

    Sa robe venait de tomber, et le baiser au niveau du bas ventre venant de la faire frissonner, il faut croire que Philippe Deslauriers était dans un de ces états. Il demeura immobile et pantois devant la perfection sculpté par la dentelle noire qui contrastait avec la couleur de marbre de la peau de Lyssa Lawrence. Passant sa chemise par ses bras, l'envoyant valser plus loin, il se redressa légèrement pour recevoir finalement le baiser de la jeune femme, chose qu'il n'attendait qu'avec impatience. Il ne le voulait pas, c'était plus fort que lui. Entourant de ses bras la taille fine de Lyssa en la serrant contre lui, Philippe la regarda, avec un certain émerveillement dans les yeux dans un silence un certain moment, puis sourit. Sourit de sa chance, de son plaisir de partager un instant inoubliable avec la plus douce et délectable demoiselle qu'il côtoyait de son existence entière, et parce qu'il s'agissait de Lyssa et que ça suffisait à le faire sourire.

    «T'es magnifique» lui souffla-t-il à l'oreille, avant de la faire basculer en douceur sur le lit, embrassant ensuite la naissance de sa nuque, puis glissant sa main du décolleté de la jeune femme jusqu'à son nombril, parsemant la suite d'un bouquet de baisers...
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Lyssa J. Lawrence
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeJeu 6 Nov - 19:27

    La pièce était plongée dans un silence plat, uniquement les respirations de Lyssa & Philippe venaient brisé la quiétude qui planait autour des deux corps qui diffusaient une chaleur supportable. Le cœur de la princesse battait à une vitesse folle, une sensation qu’elle ne connaissait pas poussée par l’adrénaline et l’envie. L’envie de lui, de chacun de ses baisers, de ses caresses, de ses regards.. elle en avait oublier son anniversaire, la centaine de gens qui faisaient la fête au rez-de-chaussée dans cette pièce réservée à son nom personnel. Leur lèvres étaient sceller l’une à l’autre, comme si elles s’étaient chercher depuis tant d’années et que finalement elle c’étaient retrouver. Il était impossible de les séparées d’une longue durée, impossible de les éviter. Ses lèvres étaient gonflés par tant de baiser, ses paupières étaient close pour apprécier la tendresse de chacun des petits gestes que faisait le jeune Deslauriers, elle en profitait un maximum pour apprécier ce moment si soudain et qui ne risquait pas de durer à jamais.. comme elle le souhaiterais.

    Elle lui proposa alors de continuer à se lancer des vannes si c’était ce qu’il désirait puis il ajouta en rigolant qu’elle pouvait toujours tenter de le faire si ça lui faisait plaisir, mais qu’il serait dure pour elle de parler tout en l’embrassant. Souriante contre ses lèvres, la brunette prenait un malin plaisir à les imaginer tout les deux entrain de s’envoyer des vannes à moitié nus dans cette chambre alors que tout deux n’avaient qu’une envie c’était d’embrasser l’autre.. Lyssa prolongea le baiser avant libérer ses lèvres, embrassant la lèvre inférieure du jeune homme et la mordillant à la suite, délicatement. Elle se releva juste un peu mais ses lèvres restèrent tout de même près de celles de l’héritier.

    « Ne me met pas au défi, pas ce soir.. »

    Ce soir c’était que tout les deux avec cette passion inassouvie, elle ne prendrait aucun plaisir à lui envoyer des vannes pour la simple raison qu’elle ne trouvait plus rien à dire contre lui.. à ce moment précis il incarnait la perfection en soit. La belle n’arriverait pas à être méchante ni froide et elle savait que Philippe était du même avis. Elle plongea son regard dans le sien pour la énième fois et un petit sourire aux coins de ses lèvres; rassurant et honnête naissa au simple regard du jeune homme posé sur elle. Toute sa gêne vis-à-vis le fait qu’elle était dans cette petite tenue face à lui, ou encore cette gêne de lui montrer qui elle était vraiment sous cette carapace avait disparue, évaporer.. pour combien de temps, va savoir mais c’était à ce moment précis qui importait.

    Elle s’était penchée sur lui pour déposer de tendre baiser sur son torse chaud au contact de ses lèvres. La belle prit son temps pour déboutonner la chemise de celui-ci, elle avait la soirée alors autant en profiter au maximum. Ses lèvres glissèrent jusqu’au bas du ventre du jeune homme, ses doigts déboutonnant le minuscule bouton qui commençait à devenir gênant, tellement elle avait envie de remonter à son cou, à ses lèvres. Il s’avança près d’elle, collant son torse plus-que-parfait contre sa poitrine le temps de retirer le bout de tissu qui lui servait de chemise et de la jeter contre le sol dans un des coins de la suite. Un petit regard échanger entre les deux jeunes adultes qui s’embrassèrent à nouveau. Les douces mains du jeune homme virent faire le tour de la taille de la princesse et leurs lèvres se quittèrent à ce moment précis, laissant un silence planer uniquement à se regarder dans les yeux. C’était suffisant, il n’avaient pas besoin de s’embrasser ou de parler, le seul fait de se regarder ainsi faisait sourire la belle, puis un sourire naquit sur les lèvres de jeune Deslauriers. Il lui portait un regard différent, elle remarquait que son regard changeait souvent, et il était de plus en plus profond et désirable.

    Il lui souffla à l’oreille qu’elle était magnifique, ce qui eu pour réaction de faire rougir d’avantage la jeune fille. Ce n’était pas du à la chaleur mais au compliment du jeune homme, elle resta muette mais il pouvait voir dans son regard qu’elle l’avait apprécier, elle se mordit la lèvres inférieur et hésita à rajouter quelque chose. Elle lui aurait sans doute sortie un ''Tu n’es pas mal non plus dans ton genre..'' parce qu’elle n’était pas très habile à s’exprimer et préférait le dire sur un don amusant plutôt qu’être maladroite dans ses paroles. Lyssa ne rajouta rien, parce qu’elle ne voyait pas quoi rajouter.. il était beau, il était différent.. elle aurait aimer lui dire combien elle regrettait tout ce qu’elle lui avait dit, tous ce qu’elle lui avait fait, mais ce n’était pas le moment ni la place pour le faire. Elle continua à contempler son regard, ses yeux bleu océan.. un océan où elle aurait envie de s’y perdre à tout jamais. La jeune femme se sentie soudainement basculer avec douceur sur le lit, échangeant leur place et accueillant Philippe légèrement au dessus d’elle et entre ses cuisses pour que son corps soit d’avantage coller au sien. Elle sentie ses petites lèvres venir caresser sa nuque, avec quelques baisers attentionnés qui poursuivirent leur chemins jusqu’à sa poitrine puis son ventre.. Des baisers fiévreux qui procurèrent d’immenses frissons à la jeune femme qui caressa les épaules nues et la nuque du jeune Philippe, du bout de ses doigts avec une douceur inimaginable.
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Philippe A. Deslauriers
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeJeu 6 Nov - 20:55

    Un seul son battait à la chamade dans son corps, un seul rythme que suivait sa respiration accélérée par la proximité de son corps et celui de Lyssa. La respiration de la jeune femme se faisait à l'unisson avec la sienne, et Philippe ignorait si les battements de son coeur sous sa poitrine mise en valeur par la dentelle noire battait aussi fort et rapidement que le sien. Il aurait eu presque envie d'y poser l'oreille, de se faire bercer par les battements de son coeur et de fermer les yeux, en imaginant que le temps s'arrêtait à ce moment précis où il n'avait rien à battre de tout le reste. Pourtant, l'héritier Deslauriers se contentait de se plonger encore et encore corps et âme dans le regard noisette, couvert par une légère pellicule de plaisir qui noyait ses prunelles qui paraissait encore plus sombre, plus mystérieuses, et la rendant encore plus irrésistible, si Dieu pouvait rendre cela possible. À nouveau, sans l'ombre de lassitude, Philippe joint ses lèvres à celles de la brunette, plongeant sa main dans la chevelure sombre de la demoiselle, sentant son coeur irradier dans sa poitrine. Le sentait-elle, l'entendait-elle comme lui ?

    Il ne put s'empêcher de répondre à la taquinerie de Lyssa. Il restait quand même ce Philippe adorable, mais une portion de lui était idiote et enfantine, parce qu'il ne voulait pas grandir et désirait rester à jamais un enfant, un jeune homme aussi bien et nourrissant une quiétude semblable à ce baume que Lyssa posait sur une réalité beaucoup moins rose, beaucoup moins tendre, et résolument moins vivante, moins vibrante. Rien ne se comparait à ce moment étrange, douceureux dont le châtain souhaiterait qu'il n'aille pas de fin. Lyssa prolongea le baiser, chose qui fut très loin de déplaire à son compagnon, qui mordilla doucement la lèvre inférieure de la brunette pour la retenir quand elle s'éloigna, avant de laisser apparaître un sourire fin sur ses lèvres quand elle reprit la parole. Il sentait son souffle sur son visage, les mots l'éclaboussant légèrement, ce qui l'amusa. L'écoutant, son regard pétilla de malice.

    «Ce n'était pas dans mes plans, pourtant...»

    Ils restèrent immobile un instant qui dura Dieu seul sait combien de temps, le regard bleuté de Philippe plongé dans celui noisette de la demoiselle. Un silence, des battements de coeur, et une respiration qui s'accélérait à mesure qu'ils réduisirent la distance qui les séparait lorsqu'ils joignirent pour la millième, millionnème fois de la soirée leur lèvre, à nouveau, encore, sans cesse, jusqu'à ce que le souffle vienne à leur manquer. Pourtant, Lyssa s'en détacha plus rapidement qu'à cette habitude qu'ils avaient prises d'un commun accord sans un mot que de ne plus résister à cette envie qu'avait Philippe de l'embrasser encore et encore, sans jamais arrêter, sans jamais la laisser reculer. Ce qu'elle lui faisait là, maintenant, était une torture pure et simple. Douce, tellement douce, mais oh combien délicate. Il se mordit légèrement la lèvre, tout en la regardant descendre avec patience, presque frustrante, et une douceur incomparable. Suivant de ses mains le périple des lèvres de Lyssa sur son torse. Finalement, lorsque la douceur vint à son apogée quand les lèvres sucrées de la demoiselle se posèrent sur son bas ventre, impossible de retenir un frisson, impossible de ne pas la tirer pour aggripper sa bouche de la sienne, et l'embrasser fougueusement, passionnément. Merde, il en mourrait d'envie.

    Ses mains autour de sa taille fine, un murmure à son oreille d'une vérité vibrante pour lui dire à quel point il la trouvait sublime à ce moment-là, il sentit un tressautement dans la gorge de la belle. Lui caressant doucement l'épaule et le bras tandis qu'ils demeuraient immobile suite aux paroles du jeune homme, elle finit par tourner la tête vers lui,et Philippe se fit un plaisir de lui offrir un sourire des plus délicats. D'ailleurs, c'est avec la même délicatesse que celui qui manipulerait une poupée de porcelaine qu'il la déposa sur le lit avant d'embrasser chaque parcelle découverte de son corps, s'émerveillant de sa poitrine qui se haussait et se rabattait avec sa respiration saccadée, ses yeux qui cherchaient les siens, et Philippe qui lui offrait le plus souvent possible de les croiser. Du revers de la paume, il frôla sa poitrine, mais n'en était pas là, savourant le haut de son ventre, descendant irrémédiablement vers son nombril avec les mains de Lyssa sur ses épaules. Douce, douce torture. Sentiment doux-amer. Posant ses yeux cristallins dans les siens, il glissa ses mains de la taille de la demoiselle jusqu'à la naissance des aisselles, puis revint à sa bouche assoifée du sucre de ses lèvres. S'en lasserait-il un jour, franchement ?
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Lyssa J. Lawrence
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeVen 7 Nov - 2:27

    Le silence, fut par moment interrompus par quelques fêtards qui s’amusaient à faire les cons, ayant trop bu et tapant dans les portes des chambres d’hôtel ou encore à tenter de tourner la poignée plusieurs fois. Encore des petits crétins trop bourré pour réaliser que le chiffre sur leur carte magnétique n’était pas un 6 mais bien un 9. Pourtant aucuns des deux ne se préoccupèrent de ce qu’il se passait en dehors de cette chambre, de ce lit. Leurs pensées étaient ailleurs, loin très loin de la réalité. Lyssa se sentait en sécurité aux creux des bras du jeune Deslauriers, elle n’était jamais sentie aussi bien et aussi en sécurité de toute sa vie. C’était comme si Philippe devinait tout ce qu’elle appréciait ou comme si elle était fragile comme du cristal et qu’il ne voulait pas risquer de la blesser en y allant avec toute la délicatesse qu’un homme puisse offrir à une femme.

    La princesse était du genre à faire tourner les têtes mais son attitude sage et organisée en refroidissait plus d’un. Elle n’est pas comme ça quand elle est amoureuse, elle est douce, attentionné et elle adore faire des surprises à son partenaire. La belle n’avait jamais vraiment passé à l’acte, et pourtant ça ne lui faisait pas peur, elle se sentait bien et en confiance avec le jeune homme. Son regard bleuté lui donnait cette confiance, confiance aveugle sans doute mais qui ne risquait pas d’être freiné par tout ces questionnements et toute ces suppositions. Elle savait qu’elle paierait sans doute ses actes le lendemain matin, mais qui pouvait s’en préoccupé en se moment même? Même sa conscience s’en foutait royalement.

    Les petits doigts de Lyssa glissèrent le long de la nuque du jeune homme, caressant sa peau du bout de ses doigts et remontant jusqu’à sa chevelure ébouriffée par les actions des deux amants sans contrôle. Son cœur battait à toute allure sous sa poitrine, tellement qu’elle avait presque peur que son cœur explose sous autant de sentiments à la fois. Elle était couchée sur le dos contre le somptueux lit du Ritz Carlton et sa poitrine se relevait à chacune de ses respiration beaucoup plus régulière qu’à l’habitude. La petite brune avait son regard plonger dans celui du jeune Deslauriers et avait du mal à le quitter, ses mains continuant ses caresses au niveau de sa nuque et de ses épaules. Elle remonta légèrement pour venir déposer de tendre baiser sur celles-ci avant de descendre doucement le long de son cou pour remonter à ses lèvres au goût unique. La belle voulait savourer chaque centimètres de la peau de l’adorable garçon qui se trouvais dans ses bras, espérant pouvoir en garder un bon souvenir de chacun de ces baisers.

    Les mains de la jeune américaine glissèrent de son dos à son torse avec douceur finesse tout en prolongeant le baiser qu’ils échangèrent sans se préoccuper de respirer ou de faire une pause laissant leur passion commun les emporté. Elle glissa tranquillement ses mains au bas ventre de Philippe et vint jusqu’à la taille de celui-ci déboutonner l’unique bouton de son pantalon. Elle s’amusa à frôler dangereusement le bout de ses doigts le long de l’élastique de son sous-vêtement en mordillant doucement la lèvre inférieure de celui-ci. Elle avait marqué une espace entre leurs lèvres, elle avait bien besoin de respirer un peu et elle savait que quand elle les quittait c’était pour mieux les retrouver. Comment arrivait t’il à faire cela? Comment arrivait t’il à la rentre dingue avec un petit regard ou par le simple fait de sentir son souffle brûlant contre sa fine peau blanche.

    Jamais on lui avait dit qu’elle était magnifique, jamais dans tel circonstance en tout cas! Et la jeune femme ne pu que lui offrit le plus beau de ses sourires, il avait eu du mal à garder une distance entre leurs lèvres alors qu’elle était entrain de bécoter son torse, il l’avait vite remonté pour plaquer sa bouche contre la sienne sans un mot. Voilà que c’était à son tour d’être torturer par le départ des lèvres du jeune homme à la découverte de son corps fraîchement nue. Ses lèvres lui manquaient et elle fut ravie de savoir qu’elle n’était pas la seule à souffrir de ce manque. Aussitôt les lèvres de Philippe vinrent l’embrasser, comme si il avait réussi à lire dans ses pensées et à savoir exactement ce qu’elle désirait. Elle se demandait si un jour elle pourrait lui reparler sans avoir ce désir inébranlable de l’embrasser, de le caresser avec la même tendresse que cette soirée, sa soirée.
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeLun 10 Nov - 0:24

Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Axoh2q
Nothing's gonna be
THE SAME

    Elle, Lyssa Jezabel Lawrence, la jeune femme que tout parent rêverait d'avoir comme fille, filleule ou comme belle-fille. Intelligente, brillante, bien que bornée, indépendante, belle, déterminée et incroyablement douce. Lui, Philippe Alexandre Deslauriers, fils fringant, arrogant, vaniteux, joueur et insouciant d'un des hommes les plus importants de la ville d'où on ne sait par quel miracle aucun journal à potins n'a mis la main sur des photos compromettantes dans des fêtes arrosées abondamment d'alcool et de poudre, et de son côté, de filles souvent aussi. On ne peut pas dire que l'existence de Philippe soit dénué, voir même bien loin de là, de tout scandale. En fait, par lui passait le scandale, et il le créait outrageusement sans jamais parvenir à le faire relever. Papa avait suffisamment, parfois, de bonnes relations pour faire taire les témoins. Autrement, ça relevait du miracle, ou encore le talent de Charlotte Davis à réussir à préserver la bande de la Jeunesse Dorée au-dessus de ça, ces ragots chieurs qui risquent de mettre en péril une existence d'insouciance, de drogue et d'abus. Rien que de les comparer au mot le mot, ils étaient différents, jusqu'à la moelle, mais pourtant, depuis qu'il avait passé la porte de l'endroit, dès qu'il avait entendu sa voix, sa manière particulière de le remettre à sa place et maintenant, la douceur de ses lèvres, il y avait quelque chose qui lui disait que c'était les circonstances qui les rendait si différent, et ce moment magique qui les rendait complémentaire.

    C'était vrai que pour lui, là, maintenant, le reste n'avait plus d'importance. En fait, peu lui importait que les gens s'amusent, s'envoie en l'air avec une ligne ou une pute, franchement, rien à battre. Tant que Philippe avait la possibilité de rester tout contre la silhouette fine de Lyssa, d'entendre son coeur battre à la chamade dans sa poitrine, se lancer des fleurs à l'occasion quand elle ne lui faisait pas perdre la tête d'en être la raison, de pouvoir l'embrasser au gré de ses envies, très fortes présentement, et d'avoir la possibilité de passer ses mains sur le corps gracieux de la brunette. Ça ne lui était jamais arrivé, de retenir ses pulsions pour se faire violence et d'être aussi doux envers qui que ce soit. Se retenir, se reffréner, pour mieux profiter de la douceur et de l'inédit de ce moment qui faisait, lui aussi, battre son coeur à la chamade. Rien que son parfum, rien que la finesse de ses sourires, rien que la beauté de ses yeux, c'était du jamais vu. Une nouvelle expérience qui le rendait fébrile, mais légèrement appeuré. Que se passait-il en lui pour se sentir si attentionné, si paisible, si fébrile aussi? Il aimait mieux ne pas y penser, simplement pour ne pas devoir chercher une réponse précise.

    Heureusement la belle lui rendait la tâche un peu, un peu plus facile. Ses doigts sur sa nuque, ses prunelles se clorent pour savourer la douceur de sa caresse, la finesse de ses doigts parcourant sa peau. Qu'elle les enfouisse dans sa chevelure ébourifflée et sauvage dont il ne se souciait jamais de s'inquiéter. Suivant avec émerveillement les mouvements de la poitrine de Lyssa qui se soulevait sous la sienne, sentant son corps se tendre encore davantage sous le sien, la dentelle chatouillant le torse du jeune homme, la peau de Lyssa entrant en contact avec la sienne dénudée, c'était un délice, divin. Un nouveau regard silencieux, puis un nouveau baiser. Toujours aussi savoureux, toujours aussi délectacle, et ce fut toujours aussi douloureux de s'en arracher ou de la laisser le rompre. Philippe passa sa main sur les omoplates de la jeune femme, les yeux clos, tandis qu'elle parcourait son cou de ses lèvres, s'émerveillant à nouveau de sa douceur et respirant à plein nez son parfum envoûtant. Il était ensuite cruel de la laisser, ses mains si basses, si proches, détacher son pantalon. La fixant, cherchant le courage de ne pas laisser trop apparaître le désir croissant dans son regard, Philippe lui adressa un fin sourire, puis incapable de résister, la ramena à lui pour un baiser affolé et affolant, brûlant et ardent.

    Un nouveau baiser, tout aussi fiévreux, après le plus beau sourire qui lui eu été de voir. C'était merveilleux, simplement, et le fait de pouvoir découvrir le corps de Lyssa sous ses lèvres était une perspective plutôt attrayante. Embrassant juste en haut du buste de la demoiselle, frôlant volontairement la dentelle de sa lingerie au passage, il déposa ses lèvres près de la hanche de la demoiselle, relevant légèrement les yeux pour sourire, amusé, par son air félin. Ses mains n'en demandèrent guère plus que de se balader à leur gré sur le corps de Lyssa, faisant des caresses aériennes sur sa cuisse, opposée à l'endroit où Philippe s'évertuait à faire naître une multitude de frisson en embrassant l'endroit où on découvrait les os du bassin de la demoiselle, avant de remonter, ayant soif du sucre de sa bouche. Son odeur, son goût, incomparable. Avoir du attendre 23 ans pour sentir quelqu'un comme elle contre lui n'était rien, 100 ans en aurait été une simple et tortueuse attente. Voilà que c'était aujourd'hui, voilà que c'était maintenant, et rien que d'y penser, Philippe Deslauriers baignait dans un océan d'euphorie...
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Lyssa J. Lawrence
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeLun 10 Nov - 1:49

    Des frissons, elle en avait par milliers venant par secousses pour la rendre complètement dingue. Jamais elle ne saurait douter qu’elle apprécierait autant les baisers du jeune Deslauriers ou encore qu’il serait le premier –en quelque sorte- pour elle. Son cœur battait à une allure inimaginable, c’était pire que courir un marathon ou de se faire poursuivre dans une ruelle sombre et déconseiller. Il battait pour beaucoup plus que ça, serait-elle entrain de s’avouer vaincue? Le sentiment de haine envers le jeune homme commençait-il à changer pour autres choses? Tant de question qui restèrent sans réponse dans la tête de la jeune femme qui ne voulait pas se priver des lèvres de celui-ci.

    Elle se rappela à ce moment là, la première fois qu’il l’avait draguer, Lyssa l’avait d’abord remarqué bien avant cela lors d’une soirée caritative à son arrivée, il était vêtu d’un complet simple mais très class et la plupart des jeunes filles qui était près d’elle c’était mis à chuchoter alors qu’il avait fait son entrée.. La belle était assise à l’une des tables et entendit plusieurs rumeurs circuler à son sujet et tout cela c’était confirmer alors qu’il était parti aux bras de deux jolies filles, l’une cuivrée et l’autre blonde. Il ne l’avait pas remarqué ce soir là, ce fut uniquement la seconde fois alors qu’ils faisaient la fête en boîte que Philippe avait demander au barman de lui offrir un verre de l’endroit où il était aussi. Il avait agit discrètement, tel le gentleman qu’il est et la petite brunette avait lever les yeux et jeter un coup d’œil où le barman lui montra qui lui avait offert ce verre. L’héritier lui avait fait un charmant sourire suivit un clin d’œil subtile.. Lyssa c’était levée et avait offert le verre à une petite bombe blonde sans doute plus son genre et lui avait même dit que c’était Philippe qui lui offrit et le beau brun avait été prit avec la blondinette toute la soirée, ce qui avait fait sourire la jeune Lawrence.

    Souriante contre ses lèvres alors qu’elle repensa à tout cela.. le premier soir où elle avait enclencher cette petite guerre entre eux qui n’avait jamais cessé après huit mois, et qui se soir, d’un commun accord avait pris fin par un savoureux baiser. La douceur des mains de son prince charmant, vint englober chaque parcelle de l’épiderme dévêtu de la belle, laissant un léger picotement derrière elles très agréable. Elle mordilla légèrement sa lèvre inférieure de son ancien compétiteur, la retenant contre les siennes encore un instant avant de les laisser aller. Philippe avait rompu leur baiser tout en la regardant dans les yeux et en lui offrant le plus beau des sourire, il parti à la découverte de son corps à l’aide de ses petites lèvres et de ses mains, toujours aussi délicate. Ces lèvres contre le haut de son buste et ces mains contre ses cuisses, Lyssa fermis les yeux et se pressa doucement ses lèvres l’une contre l’autre pour ne pas oublier la sensation de celles de Philippe contre les siennes, lui laissant carte blanche de ces actes.

    Jamais elle n’aurait cru que Philippe Deslauriers, le coureur de jupons soit aussi attentionné et aussi gracieux.. Elle le croyait beaucoup plus simple et rapide… un bon coup vite fait, bien fait. Il était peut-être différent uniquement ce soir? Mais en même temps, pourquoi serait-il si différent? Ressentirait-il ce que la douce Lyssa ressentait présentement? Elle qui ne savait plus où donner de la tête entre son envie de l’embrasser à nouveau et de passer à une autre étape avec lui et cette peur en elle, peur d’être l’une de ces filles facile qu’il a eu l’occasion d’avoir dans son lit. Elle ferma ses yeux à cette idée et décida de profiter de cette nuit, peu importe l’impact que ça aurait à son réveil. Elle souria, quelque peu chatouilleuse sous les fines caresses de l’héritier qui était sa seule raison de sourire à ce moment précis. La petite Lawrence passa doucement ses doigts sur la nuque du jeune homme et vint lui lever le menton alors qu’il relevait sa tête d’un baiser contre la petite dentelle de son soutien-gorge. Elle fit une petite pression sous son menton pour qu’il plonge son regard dans le sien pour lui offrir ce sourire unique à elle-même. Sa main glissa le long de son dos et vint agripper la main du roi de la jeunesse dorée pour la monter à son visage et venir déposer un baiser au centre de sa paume, geste sans doute plus romantique qu’elle ne l’aurait souhaiter mais parfait à la fois dans ce silence profond. Elle se releva un peu vers l’avant pour venir attraper ces lèvres avec les siennes pour un baiser, simple mais qui comblait parfaitement son manque.


[j'aurais été mieu de rien écrire ><]
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Philippe A. Deslauriers
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeLun 10 Nov - 7:36

    Croiser son regard, toucher sa peau de porcelaine, la sentir, ébranlée, sous ses caresses expertes, mais plus douces qu'elles ne l'avaient jamais été pour une femme. Pour quiconque, envers quiconque, jamais Philippe Deslauriers n'avait admis tant de douceur, tant de patience. Drôle de hasard, jamais il n'avait eu envie de sentir quelqu'un contre lui autant qu'elle, de la savoir dans ses bras, de la protéger de Dieu seul sait quoi, simplement pour avoir le plaisir de savoir que son coeur battait à l'unisson avec celui de Lyssa Lawrence. Entendre le boum boum au fin fond de sa poitrine, de l'entendre avec ses lèvres qui parcourait chaque centimètre de la peau soyeuse qui s'offrait sous lui, comme une offrande, mais que l'on manipulait avec une finesse immaculée comme s'il eut s'agit d'un joyau. Un précieux, merveilleux joyau, celui qui dépasse de loin la simple parure de fantaisie, plus précieuse et plus rare que tous les autres. Unique, et incomparable. On en trouvait rarement plus qu'un dans toute une existence, et c'est en cette soirée qui soulignait l'anniversaire de la perle qui frissonnait sous lui que Philippe prenait conscience que la tournure des choses dérapaient de manière incontrôlable, et ce, même pour lui.

    Pourtant, ce n'était qu'une fille. Deux magnifiques yeux, une peau d'albâtre, des lèvres pulpeuses et sucrées, une nuque précieuse et enivrante, comme si on y retrouvait l'essence d'un parfum rare qui n'est entêtant que pour un seul être sur Terre. Du moins, à ce point-là, de manière à ce que Philippe Alexandre Deslauriers hume avec un plaisir non dissimulé au creux du cou de la jeune femme les arômes sucrées et florales, doux et puissant à la fois, source d'un féminité non dissimulée en même temps qu'une touchante et adorable innocence dont le jeune homme ne parvenait pas à quitter. Pas une seconde, comme le goût délectable de ses lèvres. Chaque parcelle de Lyssa lui paraissait parfaite, chaque membre de la jeune femme semblait s'emboîter parfaitement sous lui comme s'ils eut été fait de manière complémentaire. Décidément, Lyssa Jezabel Lawrence ne s'était pas contenté de le mettre en bourrique une fois, mais plutôt plusieurs. Même ce soir, de ne pas savoir comment interpréter son rythme cardiaque qui s'affole, ses jambes dans du coton, un sourire qui ne voulait décidément plus quitté son visage et son regard brillant d'une douceur et d'un malice trop tendre pour être vrai.

    Il s'arrêta au niveau du poitrail de Lyssa qui se soulevait, avant de se rabattre, chose qui parvint à titiller plus d'une seconde l'attention du jeune homme. Relevant légèrement la tête, observant la grâce de ce geste inconscient qui lui donnait encore plus envie de sentir la brunette tout contre lui, il se fit un plaisir de faire une caresse de ses yeux bleus le visage souriant de Lyssa qui, allez savoir comment, avait réussi à remarquer que l'attention de Philippe se portait particulièrement doucement à chaque geste que faisait son corps, ébahi par sa forme sculpturales, ses courbes agréables à regarder, autant qu'à frôler du bout des doigts, ébahi par chaque trait de son corps qui semblait se diriger vers une outrageuse perfection, qui se liait d'elle même avec son caractère particulier. Douce, attentionnée, mais aussi déterminée, intelligente et farouche. Un être complexe dans un corps qui se consommait en quantité dans les limites de la beauté. Revenant à ses lèvres qui lui manquait si ridiculement, ce fut avec un léger sourire qu'il sentit que Lyssa s'accrochait à lui en mordant sa lèvre inférieure. La laissant faire, abattant sa main sur la nuque de la demoiselle, l'approchant davantage pour l'embrasser à nouveau, y mêlant douceur et envie, il réussi à apaiser cette soif qu'elle avait de lui et que lui avait d'elle. Du moins, le temps d'une caresse, d'une douceur, que Philippe ne se lassait pas de lui prodiguer.

    Il redécouvrit avec un plaisir sans borne l'épiderme qu'il avait laissé à l'abandon le temps de goûter à nouveau le parfum divin des lèvres de la belle. À nouveau, il sentit la même onde de plaisir et de plénitude le surprendre alors qu'il glissait ses lèvres sur l'extrémité des côtes de Lyssa, la sentant onduler, remarquant qu'elle était chatouilleuse. Rien qu'un détail supplémentaire pour la rendre encore plus adorable, comme si cela était nécessaire. Frôlant la dentelle de son haut, ultime barrière entre le torse de Philippe et la poitrine de la jeuen femme, ce fut à lui de ressentir un frisson qui lui traversa l'échine de la naissance de sa nuque jusqu'au creux de ses reins. Puis, vint un autre, plus léger, quand l'héritier Deslauriers sentit les doigts de Lyssa juste sous son menton, le persuadant de relever la tête. Laissant ses mains déraper sur son corps, dévaler les endroits où ses lèvres le quittait à l'instant, il croisa le regard velouté de la jeune femme. Un sourire, un seul, magique, essouflant. Le châtain s'y noya un moment, cessant ses manières, puis déposa un baiser, sans quitter le creux du regard de la brunette, juste sous le nombril, souriant contre son épiderme en la sentant se saisir de sa main.

    Se redressant légèrement à la délicate attention de Lyssa, Philippe en fut franchement renversé. C'était sans doute la chose la plus attentionnée qu'on lui eu fait de son existence. Vraiment, aucune réaction ne parvint à le faire changer de position, et ce fut finalement de sentir Lyssa s'éprendre à nouveau de ses lèvres qui le tira de sa torpeur. Marre de quitter ces lèvres qui lui plaisait plus que tout, il la tira vers lui, l'encerclant de ses bras et l'embrassa avec fougue, avec un plaisir non-dissimulé et une tendresse. Oui, tendresse, que lui seul ne parvenait pas expliquer, mais se reculant légèrement pour respirer, il replaça du bout des doigts une mèche folle qui chatouillait les yeux de la brunette, tout en souriant et embrassant la commisure de ses lèvres.

    «Tu serais capable d'être encore plus désirable que maintenant, tu crois?» dit-il, en riant doucement, puis blotissant ses lèvres de nouveau contre celles de Lyssa.
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeLun 10 Nov - 18:48

    Les reflets de l’unique petite lampe reflétaient à merveille sur la peau légèrement bronzée du jeune Deslauriers et les lèvres de Lyssa avaient soif de sa peau. Elle avait levée son menton et prit sa main pour lui déposer un simple petite baiser au creux de sa paume tout en le regardant dans les yeux quelques instant. Leurs lèvres s’étaient retrouvées après une courte absence qui avait paru une éternité, elle prolongea avec passion ce baiser si unique à tout coup. Elle passa sa main au cou de celui-ci, caressant du bout des doigts sa peau si douce tout en ralentissant quelque peu la cadence alors que Philippe lâcha ses lèvres pour murmurer tout bas «Tu serais capable d'être encore plus désirable que maintenant, tu crois?» . La princesse ne su quoi répondre puisqu’il s’agissait sans doute d’une question sans réponse. Elle prit sa main et la posa sur sa poitrine au niveau de son cœur, si il pouvait sentir le rythme au quel le cœur de la douce battait.. il comprendrait tout, sans un mot. Elle laissa sa main poser ainsi tout en frôlant ses lèvres contre les siennes sans l’embrasser.. quelques minutes encore, le temps qu’il puisse bien sentir la puissance des battements, puis elle reprit sa main pour l’entrelacer à la sienne alors qu’il reconquérit ses lèvres.

    La jeune femme l’attira, se couchant à nouveau sur le duvet tout en l’embrassant. Ses mains parcourent sa peau délicate autant sur son torse que dans son dos, elle s’amusa à frôler le bout de ses ongles parfaitement manucurer contre son épiderme pour lui procurer d’avantage de frissons. Elle descendit ses mains encore plus jusqu’à la naissance de son pantalon à présent détacher mais toujours en place. Ses doigts glissèrent entre son sous-vêtement et son pantalon afin de le descendre un peu plus, ayant envie de la sensation de leur corps nue coller l’un à l’autre. Elle souria contre ses lèvres devant le défi qu’il ne tarda pas à y porter secours en quelques mouvements maladroit mais il vint immédiatement reprendre ses lèvres comme si il n’arrivait plus à respirer sans elles.

    Lyssa remonta doucement ses cuisses de chaque côté du corps du jeune homme, ses genoux replier l’emprisonnant un instant entre ses cuisses et en prolongeant le baiser dans toute sa perfection. La belle vint prendre son pied gauche et le faire glisser contre son mollet, tranquillement espérant pouvoir caresser chaque partie du corps de l’héritier. Prise par une passion incessante, elle se releva doucement et le força à se mettre à son tour sur le dos ses lèvres avaient soif de sa peau bien qu’elles appréciait la douceur de ses lèvres. Elles vinrent se frayer un chemin sur le torse bien sculpté du jeune prince, s’attardant quelques peu à son cou et sur son ventre. La belle s’amusait à frôler que le bout de ses lèvres puis déposa des baisers à quelques endroits sélectionner, s’amusant parfois à glisser le bout de sa langue entre ses petites lèvres rosées. Sa main glissa dans la paume de celui-ci, entrelacent ses doigts au sien tout en continuant son petit jeu sur le torse brûlant de ce cher Deslauriers. Les baisers remontèrent s’attardant contre son cœur puis filant droit vers son cou ou elle continua son petit jeu. Lyssa remonta vers son oreille lui glissant des mots tout bas;

    « Tu me fais perdre la tête Philippe »

    Quelques petits mots sincères agrémenter de son souffle chaud, elle déposa son visage au creux de son cou, sans l’embrasser voulant uniquement être dans ses bras quelques instants, bien au chaud. Un instant qui ne dura pas longtemps avant qu’elle mette son visage à la hauteur du sien, un bref regard et un long baiser fiévreux.

    {Désolé Gaby, j’ai fait ça en quelques minutes, vite fait.. avant d’aller travailler.}
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeMer 12 Nov - 7:04

    Jamais le lit somptueux, duveteux et douillet sur lequel les deux jeunes gens étaient étendus de long en large, moins vêtu de minutes en minutes, n'avait du voir tant de douceur et de tendresse, d'une finesse et d'une délicatesse infinie de la part des deux membres de l'élite de la Jeunesse Dorée. Jamais ces draps n'ont du voir un homme prendre soin et patience de chaque parcelle du corps sublime et envoûtant d'une femme, mais constamment retourner à ce point de départ qu'était les lèvres enivrantes de Lyssa Lawrence, parce que Philippe Deslauriers était incapable de faire autrement depuis qu'il les avait goûté. Quand l'avait-il fait, depuis combien de temps étaient-ils l'un contre l'autre, se volant des baisers, découvrant du bout des doigts le corps de l'autre, du bout des lèvres aussi. Le temps ne semblait plus avoir aucune incidence, et aucune presse ne semblait trahir le moment particulièrement intime entre Philippe et Lyssa. Philippe et Lyssa, Lyssa et Philippe, deux noms que l'on associait, aussi loin que la veille, à deux êtres incapables de se mettre d'accord sur une broutille. Voilà qu'aujourd'hui Lyssa relevait avec délicatesse son menton pour retrouver la trace de son regard pétillant d'un bleu particulièrement clair, ce soir.

    Retournant s'enivrer du parfum délicat et savoureux de ses lèvres, de lécher les siennes une fois que le baiser fut rompu dans l'espoir de recueillir une infime partie du parfum alléchant qui ne quittait pas, même après cette avalanche de baisers, la bouche pulpeuse et adorable de la brunette. Passion, tendresse, douceur et fougue, termes opposés, mais qui semblait aller de soi dans l'échange entre le jeune Deslauriers et la belle Lawrence. Quoi qu'il en soit, reculant légèrement, le châtain entendit sa propre voix faire une confidence à la jeune femme, ce à quoi lui même sourit à la voir simplement prendre sa main. Curieux, attendri par la douceur de Lyssa, il ferma les yeux légèrement, en ouvrant un à l'occasion pour glisser son regard sur les traits parfait du visage de la belle, sentant le coeur battre sous sa paume, et les lèvres de Lyssa frôler les siennes, tentantes comme jamais, ou presque.

    Nouvellement de retour, lové contre sa bouche, chaque main se faisait un devoir d'explorer le plus de superficie dermale l'un de l'autre, comme assoiffé du corps del 'autre, assoiffé de le connaître, de le découvrir et de le redécouvrir encore, ni plus ni moins. Ce fut cependant la gestuelle plus rapide de Lyssa qui vint taquiner le bas de son ventre, procurant au jeune homme un nouveau frisson qui le traversa du bas du dos à la nuque. Lui tirant la langue, amusé, Philippe lui donna un coup de main avec un ou deux mouvements habiles, sentant la fraîcheur parcourir ses jambes dénuées de leur habitacle d'étoffe. Fraîcheur? Pourtant, il faisait chaud, très chaud, ou n'était-ce que l'ambiance ? Il n'eut pas l'occasion d'y penser plus longtemps en sentant les jambes de Lyssa se refermer sur lui, et le châtain, invité, se colla conte le corps de Lyssa en y mettant une bonne partie de son poids, l'immobilisant légèrement pour embrassre de baisers aériens la mâchoire de la belle. Il l'embrassa, puis se sentit happé. Éclat de rire, cristallin comme jamais. Heureux aussi, une plénitude totale.

    Toute cette douceur, toute cette tendresse, Philippe Deslauriers était ivre de Lyssa Lawrence. Entremêlant avec plaisir ses doigts entre ceux de la brunette, ses caresses, ses mains parcourant son corps en laissant des décharges électriques, le titillement de ses lèvres gonflées par les baisers, le châtain était particulièrement comblé à ce moment précis, particulièrement aux mots que lui glissa la belle au creux de l'oreille, entre une salve de baisers torrides dans son cou. Philippe la serra contre lui quand sa tête atterit dans son cou, refermant ses bras protecteurs autour de la silhouette fine de la jeune femme. Il n'avait pas envie de la voir les quitter, sortir de son étreinte, ne plus sentir son souffle contre lui, et il ne la serra que plus fort, jusqu'à ce qu'il pose avec une tendresse infinie ses lèvres sur les siennes, puis avec une certaine fougue en caressant les cheveux de Lyssa. Souriant contre ses lèvres, rien ne parvenait, comme mots, à décrire ce qu'il ressentait présentement. Euphorie, allégresse... amour ?
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeMer 12 Nov - 7:42

    Philippe Alexandre Deslauriers et Lyssa Jezabel Lawrence étaient tout deux, l’exemple typique de l’expression –les contraires s’attirent-, jamais l’américaine n’avait détester autant un homme de sa vie! Elle le détestait d’être aussi parfait et d’être tout à fait son genre alors qu’il est au même moment.. tout ce qu’elle déteste d’un garçon; ceux qui usent de leur belle geule, qui couche avec la première venue et qui sont insouciant, préférant faire la fête 24h/24 sans prendre le temps d’avoir un boulot ou de commencer leur vie adulte. Elle appréciait les hommes fidèles, ceux qui apprennent à connaître les filles avant de se fier à leur cul et les hommes qui savent ce qu’ils veulent faire de leur avenir. Philippe n’était rien de la petite liste qu’elle c’était fait de l’homme qui la rendrait dingue et avec qui elle ferait l’amour d’une passion incroyable.

    Si on lui avait dit il y a huit mois de cela, quand elle à rencontrer le jeune Deslauriers pour la première fois, si on lui avait dit qu’elle se retrouverait dans une telle position avec le français le soir de son anniversaire, elle aurait sans doute pouffer de rire. Mais ce soir, cette nuit.. rien ne lui donnait envie de rire de cette façon, bien sure qu’elle s’amusait avec le jeune homme, sourire contre ses lèvres quand elle sent chatouilleuse ou encore quand le moment est tellement maladroit qu’il en devient amusant.. c’était les raisons pour lesquels Lyssa riait ce soir. Elle se sentait en vie pour une fois, sans avoir à penser au lendemain où elle devrait regarder son horaire et accomplir une tonne de chose.. elle était elle-même, jeune et pleine de vie avec le garçon le plus étonnant qu’il lui ait été donner de rencontrer et au diable le reste, rien de comptait plus à présent que les yeux bleu océan et les lèvres aux goûts peu commun de Philippe Deslauriers.

    Une sensation nouvelle naissait en elle, une sensation inoubliable de bien-être. Si elle avait eu le temps de parler entre chacun de leurs baisers, c’était à coup sure qu’elle lui aurait poser une tonnes de questions. Lyssa avait à présent envie de le connaître, de tout savoir sur lui autant le bon que le mauvais, sans le juger.. mais après tout, toutes ces questions pourraient avoir des répondes demain, ou la semaine prochaine.. tout ce qu’elle désirait c’était ses lèvres, ses caresses, sa peau contre la sienne.. lui tout entier. Elle l’aida tout en rigolant à retirer les derniers vêtements qu’il portait puis prolongea le baiser encore quelques minutes tout en glissant la pointe de ses doigts dans les cheveux de l’héritier. La belle prit une pause, respirant contre ses lèvres et le regardant dans les yeux avec un grand sourire.. il pouvait voir à quel point elle était heureuse à ce moment précis et elle pouvait voir l’intensité de son regard, à quel point il appréciait cet instant.

    Son souffle était brûlant et saccader cherchant le maximum d’air en une courte durée avant de reprendre leur baiser tout en prenant position au dessus de lui. Le corps peu vêtu de Lyssa se sentait au chaud avec l’ambiance qui régnait dans la pièce et quelques frissons parcourir sa colonne vertébrale de haut en bas. Elle sentie ces mains partout sur son corps; dans sa chevelure, sur ses épaules, le long de sa lingerie, dans le creux de ses hanches etc.. Elle aimait quand il l’a serrait contre lui comme si il voulait la garder au plus près de lui, mais ce qu’il ne savait pas c’est que Lyssa n’était pas prête de partir loin de lui. Tout semblait si simple en se moment, il arrivait à lui faire oublier tout ce qui lui pesait lourd sur les épaules et arrivait à la faire sourire, son cœur battait à toute allure et ce n’était pas uniquement dû à l’adrénaline.. elle le sentait. Ils prolongèrent un long baiser fougueux, fiévreux et comblé de sentiments inconnus.
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeLun 17 Nov - 1:18

    Il était une fois une jeune femme, belle, douce, adorable et souriante comme personne, parce qu'il n'y en avait qu'une comme elle. Il était une fois une jeune homme beaucoup moins féérique, qui passait son temps entre une bouteille de champagne, une ligne de coke et une panoplie de jeunes femmes qu'il contemple, le regard mutin et amusé, avant d'en choisir soigneusement une, la plus élégante et celle qu'on lui envirait le plus, pour la soirée. Nul doute que ces deux contes ne sont pas facilement associables, mais pourtant, quand la réalité dépasse la fiction, il arrive de ces fractures qui amène la magie des contes dans la vie réelle. Incorporer une jeune femme aussi précieuse et unique que Lyssa Lawrence dans l'univers bordélique et malsain de Philippe Deslauriers relève d'un brio incroyable, et d'un résultat complètement renversant. Les voyant l'un contre l'autre, la douceur du jeune homme vis-à-vis le corps de la demoiselle pour qui il vient de s'éprendre d'une fascination sans borne, captivé par chaque courbe de sa silhouette, par chaque trait sur son épiderme, pour chaque frisson qui dépassait son âme.

    Le fait de sentir cet adoration sans borne quand les doigts de Philippe frôlait la peau de la brunette, la blotissait contre lui en sentant son coeur battre dans sa poitrine lui faisait peur. Honnêtement, jamais le châtain ne se serait imaginé dans une position pareille, avec l'euphorie, la tendresse et la douceur dont il fait part pour elle, uniquement, elle. Jamais il ne se serait imaginé avoir passé un temps infini à contempler la beauté de ses yeux, et à goûter le paradis de ses lèvres sans songer vraiment à aller plus loin pendant ce temps. Non, il avait uniquement pensé à poser ses lèvres contre les siennes, et ne jamais les quitter. Le fait de sentir son regard velouté transpercé le bleu océan de ses yeux le déboussolait. Franchement, jamais Philippe n'aurait cru être pris dans une situation pareille. Hésitation intense entre la décision de se laisser complètement aller à ce qui arrivera. Advienne que pourra. Ou alors, celle qui le tentait moins mais qui, dans la situation présente, serait de fuir. Elle le détesterait, oh qu'elle le détesterait, mais il n'aurait plus à se questionner sur les battements ahurissants de son coeur dans sa poitrine, la tendresse dont il faisait preuve, et tout redeviendrait comme avant.

    La tentation aurait pu être grande, si la jeune femme qui se serait retrouvée dans les bras de Philippe aurait été une toute autre personne que Lyssa Jezabel Lawrence. Dans le cas présent où il s'agissait d'elle, une partie de lui, celle qui ne voulait jamais s'assagir, lui dictait de profiter rapidement de la situation, et de se tirer ensuite. Pourtant, pour la première fois, Philippe avait envie de fermer les yeux, clore ses paupières en sentant le rythme régulier de la respiration de Lyssa, adossée contre son torse, et ses bras à lui autour d'elle. Il avait envie de sentir la présence chaude et rassurante de la demoiselle contre lui, et de se réveiller en ouvrant les yeux sur la pétillante Lyssa, ses cheveux légèrement ondulés et dégageant un parfum incomparable à qui que ce soit sur cette bordel de planète. Rien que de retirer complètement son pantalon, accompagné d'un éclat de rire quasi-simultané vis-à-vis du ridicule et du comique de la situation, Philippe Deslauriers en sentait un bien être apaisant. Une plénitude insondable, et incomparable. Tandis que les dernières perles de rire mourait sur les lèvres de Lyssa, il y posa le bout des doigts avant de l'attirer à lui, l'embrassant à nouveau, inlassablement, sans jamais, jamais, ne songer pouvoir arrêter sérieusement.

    Voilà de ce qui s'approchait grandement d'une révélation. Il ne songeait pas sérieusement à quitter le confort du nid de ses lèvres sur celles de la brunette. Sentant les doigts de Lyssa dans ses cheveux, il ferma les yeux tout en l'embrassant à nouveau, le sourire aux lèvres. À croire qu'ils ne faisaient que ça depuis tout à l'heure. Puis, c'est en plongeant son regard dans celui de la mademoiselle Lawrence qu'il prit conscience qu'il ne partirait pas. Pas aujourd'hui, pas cette fois, pas avec elle. Pas avec la tendresse, la douceur et la flamme dans son regard, son sourire merveilleux et doux. Non, il serait incapable de la revoir la moue boudeuse, mais adorable, qu'elle affichait quand elle le voyait jusqu'à la veille. Incapable de lui envoyer des vannes avec le même plaisir et enthousiasme qu'avant, pas avec ce qu'elle venait de lui faire vivre. Parsemant de caresses le corps de la jeune femme, non sans quitter ses yeux, non sans quitter ses lèvres, c'est avec un plaisir non-dissimulé qu'il la laissa se blottir contre lui. Même qu'il encercla la taille fine de Lyssa entre ses bras, la serrant davantage contre lui, sentant son souffle dans son cou. Restant ainsi un moment, elle finit par reprendre possession de ses lèvres avec une fièvre et une fougue intriguante. Une fièvre et une fougue pleinement partagée, cependant...
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeLun 17 Nov - 4:50

    Si Philippe Alexandre Deslauriers et Lyssa Jezabel Lawrence aurait été les acteurs d’un grand film, ce moment aurait sans doute été agrémenter d’une belle mélodie, quelques notes de piano qui ne ferait qu’augmenter la douceur de ce moment magique. Pourtant dans cette suite du dernier étage du Ritz Carlton, il n’y avait qu’eux.. sans musique, sans paroles, sans chandelles pour une ambiance romantique, ils n’avaient qu’eux mais c’est ce qui faisait toute la magie de ce moment si unique et renversant.. Même si l’américaine et le français tentaient tout deux de ne pas laisser toute cette passion pour l’autre prendre le dessus, il était à présent trop tard. Elle ne pouvait plus reculer et étonnamment, elle n’en n’avait aucune envie. Un sentiment inconnu naissait dans la poitrine de la belle, ce sentiment d’en vouloir plus, de baisser ses gardes pour quelque chose d’encore plus fort.. elle aimait se sentiment, elle aimait avoir Philippe contre elle et cette envie de ce battre pour qu’il y reste le plus longtemps possible.

    Les lèvres de Lyssa habituellement au goût vanillé avaient perdues toute leur saveur à force d’embrasser les lèvres du jeune héritier, elle passa doucement sa langue sur sa lèvre inférieure pour goûter à nouveau ce goût salé et sucrée à fois qui se dissipait à chacun de leur baiser enflammés. La belle avait toujours adoré jouée les femmes fatale et inaccessible aux yeux du jeune Deslauriers et un doute en elle plana, se demandant comment ce passerait la suite des événements. Bien sûre c’était inévitable qu’ils allaient passé la nuit ensemble mais ensuite.. allait t’elle l’attirer autant qu’avant? Sera-t-il déçu de leur nuit? Se vanterait t’il auprès de ses copains d’avoir coucher avec Lyssa Lawrence la petite puritaine comme il aimait tant l’appeler. Elle laissa un léger soupire glisser entre ses lèvres, bien qu’elle essayait d’oublier toute ces inquiétudes c’était plus fort qu’elle, trop de questions lui revenait à l’esprit. Elle prit malgré tout beaucoup de plaisir avec le français et ça apaisait toute ce questionnement dans sa tête.

    Elle aurait aimé connaître ses pensées à ce moment précis, mais c’était impossible. Lyssa était une grande sentimentale et si elle aurait sentie qu’avec Philippe ce n’était pas différent, elle n’aurait jamais été aussi loin physiquement puisqu’à force d’être aussi prêt, aussi bien avec lui.. les sentiments se mettait de la partie, chose que la belle se refusait. Elle fermis les yeux pour savourer cet instant, il y allait lentement ce que la jeune femme appréciait grandement mais au fond d’elle, elle ne voyait le temps passé et ils se retrouvèrent rapidement nue l’un contre l’autre avec cette passion inassouvi qui amplifiait à chacun de leur baisers. Elle n’avait aucunement froid, leur corps brûlant réchauffait assez la belle qu’elle en avait même chose, respirant de temps à autres entre leur baiser pour ne pas perdre la tête et espérant garder les pieds sur terre dans cette simple respiration ce qui n’arrivait pas, elle était toujours autant sur son petit nuage de plaisir et de tendresse.

    Elle arrêta un moment de l’embrasser et de le caresser, stoppant tout geste et le temps à la fois plongeant ses magnifique yeux noisettes au fond du regard de Philippe. Ses cuisses incroyablement douce frôlèrent les avec ses jambes le bas du corps du jeune homme, ne quittant pas son regard et venant déposer ses mains dans le bas de son dos, frôlant du bout de ses ongles. Lyssa afficha un petit sourire aux coins de ses lèvres et elle se mordit la lèvre inférieure en admiration devant ce regard, devant le jeune homme qui faisait battre son cœur et qui la faisait sourire. Elle s’avança pour se blottir dans ses bras, celui-ci la recevant entre l’entrelaçant de ses bras, plaquant sa poitrine contre son torse et son souffle chaud sur ses épaules et à la naissance de son cou. Elle y resta un instant, et se recula pour replonger son regard dans le sien, sourire amusé aux coins des lèvres.. elle lui fit un petit clin d’œil d’appréciation et vint reprendre ses lèvres avec délicatesse, un baiser plein de promesse et qui à la fois lui signifiait qu’elle était prête à aller avec lui n’importe où et qu’elle lui faisait une pleine confiance pour la suite des événements, qu’elle ne le quitterait pas de si tôt…

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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeLun 17 Nov - 8:39

    Comment aurait-il pu lui dire, lui annoncer, lui confier qu'il craignait sérieusement d'avoir dépassé le simple stade de l'adoration pure et simple de son physique qu'elle n'avait besoin d'envier personne. Comment expliquer à la jeune femme sous lui qu'il ne se lassait plus de chaque mouvement qui faisait entrer leur corps en contact, chaque caresse qu'il dessina sur la silhouette fine et gracile, chaque baiser qu'il posait sur ses lèvres. Comment pouvait-il honnêtement même penser que lui, le grand, l'illustre joueur, dragueur et homme à femmes ne semblait en avoir plein les yeux - plein le coeur - pour une d'entre elle qui lui faisait perdre ses moyens. Comment pouvoir tenter de démontrer qu'il sentait son coeur vouloir lui sortir de la poitrine chaque fois qu'elle posait ses lèvres sur les siennes, ou encore sur sa nuque, sur son torse ou sur son bas ventre. Rien que d'y repenser, un frisson fraya son passage au travers de l'échine de Philippe. Un frisson qui en disait long. Chaque questionnement rendait le jeune homme plus perplexe, puisque plus il songeait, plus la réponse semblait évidente. Elle lui plaisait, à vrai dire, le châtain prenait conscience que ça avait été probablement le cas depuis la toute première fois où il l'avait vu, et qu'il avait si longuement désiré ce moment où, théoriquement, il aurait pu se dire que, finalement, personne ne lui résistait jamais.

    Pourtant, il ne pouvait plus le penser. Il ne pouvait plus se permettre de lui faire ça, ni même de se lancer des fleurs pour avoir réussi à atteindre cette position à peu près compromettante avec la jolie Lyssa. Il craignait fermement de s'être attachée à elle, simplement à voir la douceur et la manière dont il la traitait. Comme une porcelaine précieuse entre ses doigts, comme une fleur que l'on ne veut pas abîmer avec des mains maladroites. Ça lui faisait peur, l'inconnu lui faisait peur. C'était si facile de coucher avec quelqu'un et s'en ficher éperdument, simplement prendre son pied, et se tirer ensuite. Mais, à voir les sensations que lui procurait de simples baisers, de simples caresses, où Diable l'extase l'apporterait s'ils concluaient ce soir. Rien que de songer que cela ne se conclut pas dépassait largement la patience habituelle de Philippe, mais pour la brunette, ça ne s'envisageait même pas. Rien que de s'endormir avec le corps de la belle contre son corps serait sans doute un délice dont un simple coup d'une nui n'arriverait pas à la cheville. Il y avait la possibilité où la passion dépassait l'entendement, dépassait ce que le jeune homme connaissait. Rien que de sentir le soupir de Lyssa tout contre lui le fit se tendre plus que de raison, il laissa glisser une main réconfortante dans le dos de la jeune femme, allant taquiner le haut du galbe des fesses bombées de Lyssa. Bordel de merde, Philippe prit soudainement conscience que son corps était nu contre le corps nu de la brunette.

    C'était là le terminus, le dernier rempart pour résister à cette passion trépidante et le puissant désir qui le consumait pour elle. Uniquement pour elle. Il pourrait sortir, en lui promettant qu'elle ne le reverrait plus, qu'il ne reviendrait pas. Il pourrait, avant de claquer la porte sur l'objet de son désir, lui dire qu'elle devrait poursuivre sa vie, qu'il ne s'en mêlerait plus, comme s'il n'avait jamais existé. Cependant, il se prendrait un vent énorme, et la cousine de sa meilleure amie ne disparaîtrait pas comme ça. Il ne laisserait jamais Olivia derrière lui, Paris non plus d'ailleurs. Il était dans une impasse. Terrible, mais rassurante impasse. Quoi qu'il en soit, il ne pouvait plus reculer. Il ne le voulait pas non plus, se rendit-il compte à ce moment précis. Pas en recevant un baiser tendre et fougueux à la fois de la part de Lyssa, pas avec la chaleur qui se dégageait de ce corps qu'il ne se lassait pas d'explorer encore et encore. Lyssa Lawrence faisait complètement perdre la tête de Philippe Deslauriers et il prit conscience qu'il adorait cela.

    Le temps s'arrêta soudain quand les mains de Lyssa ne parcoururent plus son corps, que ses lèvres quittèrent celles du jeune homme. Inquiet pendant une seconde, il lui sembla qu'elle le devina, puisqu'elle vint poser son regard velouté d'ambre dans le sien. L'instant d'après les jambes lisses et fines de la brunette remontait sur le bas du corps du jeune homme, déclenchant un sourire léger sur ses lèvres. Les mains de la jeune femme prirent un autre chemin, s'arrêtant dans le bas de son dos, le grafignant avec finesse, une pointe sauvage, et Philippe enfoui une main dans la chevelure ondulée de la demoiselle, pour la transformer en caresse jusqu'à sous la mâchoire de la belle. Son regard, son sourire... et elle qui se mordait la lèvre. C'était sans doute la chose qui le faisait complètement flippé, et le voir sur le visage de Lyssa dépassait tout entendement. Lui creusant un nid au creux de son torse, dans ses bras, la serrant fortement contre lui, ses bras encerclant sa taille et sentant sa poitrine inspirer et expirer contre la sienne, il ferma les yeux, bercer par la respiration de la tout nouvellement majeure internationale.

    Pendant un moment, une douceur immaculée. Une pureté et une innocence sans borne. Un tableau idyllique, parfait, comme des statues de marbre sculpté pour être encrer l'une dans l'autre à la perfection. Puis, un nouveau baiser, inlassablement, et un clin d'oeil, des sourires, des tonnes et des tonnes de sourire. L'insistance du baiser de la jeune femme lui fit comprendre, sans un mot, qu'elle s'offrait à lui. Prenant l'instant de réaliser cette évidence, il en fut à la fois anxieux et comblé. Anxieux, car il ignorait s'il était ce dont son imaginaire c'était toujours nourri, comblé, parce que c'était lui et non pas un autre. La renversant doucement pour se retrouver à côté d'elle, face à elle, respirant tout près de sa bouche une fois le baiser rompu, il déposa un baiser sur son front et sourit, regardant une main assoiffée parcourir l'épaule, le bras, les hanches et le haut de la cuisse de la jeune femme.

    «Faudra assumer ensemble ce qu'il en résultera, Lyssa, tu en es bien consciente?»

    Lui adressant un fin sourire, légèrement mal à l'aise, il passa la main dans sa propre chevelure en bataille, avant de continuer «tu sais, c'est la première fois que je me sens comme... ça»
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Lyssa J. Lawrence
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Lyssa J. Lawrence


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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeLun 17 Nov - 9:14

    Si ça avait été d’un autre homme, la belle n’aurait eu aucun problème à éprouver des sentiments, plus que sérieux. Mais elle se protégeait, elle et son cœur depuis tant d’année qu’elle avait du mal à se laisser aller, niveau sentiment. Elle ne pouvait se le cacher, elle n’était pas certaine d’arrivée à faire confiance totalement à Philippe, sans doute à cause de toute ces rumeurs circulant à son sujet ou peut être ce qu’elle avait pu voir par elle-même. Le jeune héritier n’est pas un enfant de cœur, la fête, la drogues et les femmes sont son rythme de vie quotidien et c’est tout le contraire de la princesse qui tient beaucoup à ses valeurs et à sa routine, sans n’être tout de même une fille coincé. Pour Lyssa il y avait un temps pour les affaires; la semaine, le jour quand le soleil est toujours présent puis un temps pour faire la fête; la nuit, particulièrement les week-end.. et la belle ne se gênait pas pour faire la fête toute la nuit, à boire et à danser avec un groupe d’amis dans les boîtes les plus célèbres du monde entier. Ce qui la différenciait sans doute des autres femmes c’était qu’elle était sérieuse et assidue mais à la fois amusante et fêtarde.. elle n’était pas du genre à rencontrer avec des inconnus, à embrasser n’importe qui ou à boire jusqu’à en perdre connaissance non! En tout temps elle restait gracieuse comme Grace Kelly et élégante comme Audrey Hepburn, deux modèles nés dans les années vingt.

    Lyssa était en train de se remettre en question, se demandant si c’était possible que son cœur bat aussi rapidement et intensément pour un garçon qui au départ la rendait complètement indifférente. Elle souria en posant son regard dans le sien, il était dure de ne pas sourire devant tant de perfection chez un seul homme, elle leva sa tête s’approchant de son visage et frôla son nez contre le sien, un bisou d’esquimau mignon avant un baiser féerique, qui la restait à tout coup sans voix. La belle lui mordilla la lèvre inférieure tendrement sans lui faire de mal, juste lui démontrer toute la passion et l’envie qui parcourait son corps entier. Elle se sentait en sécurité dans les bras du jeune Deslauriers, qui prenait soin d’elle comme une poupée de porcelaine la couvrant de baisers, de caresses et de regard. Une sensation d’être unique et un frisson parcouru rapidement la colonne vertébrale de l’américaine qui sourit de plus belle.

    Elle se sentait aux anges, si bien qu’elle se demandait si un tel bien-être pouvait réellement exister, l’envie de se pincer fut présence pour savoir si elle ne s’était pas endormie avec tout l’alcool qu’elle avait bu quelques heures avant.. Mais non c’était bien réel, elle était très bien lucide et toute cet alcool ne faisait plus son effet sous toute l’adrénaline du moment. Certes, le lendemain elle pourrait toujours mettre ce coup de foudre du moment sur la responsabilité de l’alcool mais à quoi bon renier qu’elle en mourrait d’envie. La belle oublia tout, cette lettre qui l’attendait sur la table de chevet, ses problèmes familiaux, cette tristesse qui l’avait envahit toute la journée.. Elle était heureuse présentement et c’était grâce au charmant Philipe Deslauriers. Un nom qu’elle n’oublierait pas de si tôt, même si elle décidait de retourner en Amérique.. il resterait à tout jamais le premier homme à lui avoir fait battre son petit cœur si fragile.

    Elle ne se sentie pas inconfortable à se retrouver nue dans les bras du jeune homme, il était tellement tendre avec elle qu’elle en oubliait sa timidité et cessa de rougir rapidement. La jeune fille s’amusa à caresser la peau du jeune homme avec ses mains, ses doigts, la pointe de ses orteils, ses jambes, ses lèvres appréciant sa douceur incomparable. C’est à ce moment qu’elle marqua une pause, qu’elle regarda amoureusement un homme pour sa première fois et qu’elle se sentie si petite au fond de ses bras. Elle l’embrassa et lui fit comprendre qu’elle était prêt à traverser la nuit avec lui, à faire l’amour et non une simple baise.. Il prolongea le baiser mais lui mit fin de façon à surprendre la belle qui chercha ses yeux pour être rassurer. Sans un mot il la renversa sur le côté et la princesse commença à être anxieuse se demandant si il l’a désirait comme elle le désirait ou si il trouvait que cela allait beaucoup trop loin. Lyssa baissa le regard sur le duvet, c’était difficile de le regarder dans les yeux à ce moment précis mais elle se força en sentant les doigts du beau brun sous son menton. Elle lui offrit un sourire timide, un petit sourire aux coins de ses lèvres rosées. Il pressa ses lèvre contre son front et caressa du bout des doigts le long du corps de la belle alors qu’il brisa se silence qui planait depuis bien longtemps. Le son de sa voix lui manquait, bien qu’elle appréciait d’avantage leur baiser si particulier, sa voix vint la rassurer immédiatement et elle leva l’une de ses mains et vint frôler les lèvres de Philippe avec son pouce.

    «J’en suis consciente, je ne m’offrirais pas à toi sans en être sure..»

    Elle n’était pas ce genre de fille, qui s’offrait au premier venu. Principalement quand c’est en quelque sorte la première fois que tu passe à l’acte.. Lyssa se rapprocha de lui pour se caler un peu plus contre lui et leva le menton pour le regarder.

    « c’est la première fois que je me sens comme ça aussi.. c’est une première»

    Elle serra une étreinte avec le jeune homme et vint déposer un baiser sur sa poitrine, tendrement sur son cœur et releva à nouveau les yeux vers lui le sentant légèrement mal à l’aise elle souria, comment faisait-il pour la faire autant craquer? Elle le regarda dans les yeux sincèrement elle glissa contre ses lèvres.

    « J’ai confiance en toi Philippe..»
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MessageSujet: Re: Qui l'aurait cru .. «P.»   Qui l'aurait cru .. «P.» - Page 2 Icon_minitimeMer 26 Nov - 7:53

    Qu'est-ce qu'il pouvait bien attendre? Qu'est-ce qui pouvait être suffisant pour faire patienter le jeune homme, de nature impatient de manière très prononcer? Qu'est-ce qui pouvait bien apaiser des ardeurs qu'il n'avait jamais mis dans l'ombre et dont, sans gêne, il s'était souvent vanté ? C'était bien simple, si c'était un moment comme les autres, le simple fait de voir une femme aussi sulfureuse et magnifique que Lyssa devrait lui suffir pour lui enlever toute réserve, tout questionnement, lui faire oublier chaque infime doute ou pensée allant à l'encontre de ce qu'une proximité si grande entre deux corps nus pouvait inspirer. La simple vision de pouvoir tenir le corps de la brunette blotti contre le sien, et à sentir les lèvres de la jeune femme parcourir son corps avec plaisir et avidité devrait lui donner immédiatement envie de pousser le bouchon plus loin. De conclure, ou du moins de passer à la vitesse supérieure. Pourtant, Philippe Alexandre Deslauriers avait si peur du moment où cet instant prendrait fin qu'il prenait tous les détours possibles pour ne pas en arriver là. Bien que ce fut incontournable, tôt ou tard, le châtain n'avait pas fini de poser ses doigts sur sa peau souple et satinée. D'embrasser ces lèvres fines, pulpeuses et savoureuses. De sentir ses jambes délicates se frictionner contre les siennes, les chatouillant au passage du bout des doigts, comme avec le noisette de ses yeux. Il était en plein délire, et merde, c'était extatique!

    Il y avait aussi ce détail. Infime, mais particulier. Étrange, mais envoûtant. Unique, mais pourtant si troublant. Le fait que ce que voit les yeux, les prunelles bleutés de Philippe, quand il les pose sur la jeune femme dépasse largement la simple conquête. Une attirance? Forte, puissante, certes, mais il avait presque la certitude que ce n'était pas ça. Pourtant, quel jeune homme n'a jamais rêvé d'être en si délicate position avec une si admirable adversaire de joutes verbales endiablées? Lui même ne pouvait pas y échapper, mais maintenant, ce n'était plus simplement ça. Loin de là, même. Reposant les yeux sur la jeune femme, Philippe ne put s'empêcher de sourire, ébahi devant la finesse, la délicatesse et la pureté de chaque parcelle du corps de Lyssa. Elle le laissait ébahi, sans voix. La mademoiselle Lawrence dépassait les mots que Philippe connaisse pour rendre honneur à chaque fibre de son corps, de son esprit, de son âme, de tout ce qui la caractérise. Fermant les yeux en sentant le nez de celle-ci frôler le sien, un sourire vint éclairer son visage, et il caressa la somptueuse chevelure de la jeune femme.

    Nouveau silence, nouvelles caresses. Toujours aussi agréables, toujours aussi aériennes, toujours aussi unique. Chaque frisson qu'elle lui procurait envoyait au placard ce que Philippe avait pu ressentir auparavant. Est-ce parce qu'elle n'avait pas besoin de faire quoi que ce soit de particulier pour faire battre son coeur si fort, ses yeux brillants et pétillants comme de somptueux saphirs et un sourire qui lui rompait sans cesse la commissure des lèvres? Peut-être. Probablement. Effectivement. La tenant fermement contre lui, avec douceur et passion, caressant du bout des doigts le bas de son dos, sentant les mains de la brunette s'agiter sur son corps pour finalement s'arrêter, se posant là où elles avaient cessé leurs douceurs. Le regard qu'elle lui offrit là allait au-delà de tout ce que Philippe Deslauriers avait pu vivre. Incrédule, incompréhensif, puis se détendant, il se mordit légèrement la lèvre inférieure. Elle l'embrassa, ou lui peut-être, mais le châtain le prolongea à son aise, qui dura un instant. L'instant d'après, il relevait son menton pour plonger dans le velouté de ses yeux.

    Son front, un baiser. Ses yeux, un regard. Ses mots, un geste. Son pouce, un nouveau baiser. Déposant ses lèvres sur le doigt de Lyssa, il esquissa un doux sourire, sachant pertinemment qu'il n'y aurait plus rien à dire. Enfin, s'il ne s'agissait pas du prince Deslauriers.

    «Ça le fait pas s'offrir à son anniversaire», puis rigola, la laissant se terrer volontairement dans ses bras, la calant contre sa poitrine.

    Ils étaient proches. Tellement proches. Elle réussit à nouveau à se blottir davantage, et il eut la sensation de n'avoir jamais été si proche de quelqu'un. À la fois physiquement et mentalement, il en était certain. Un frisson lui traversa l'échine quand les lèvres de Lyssa se posèrent sur son coeur, accélérant les battements à l'instant même. Cependant, il ne trouva rien à rajouter, simplement un sourire, unique, made in Philippe Deslauriers, mais ayant pour seul et unique destinataire Lyssa Jezabel Lawrence, la seule et unique personne avec qui il voudrait partager cet instant...
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