Clémence E. Jamson
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 |  Sujet: Un café après la fête ... [Jeremy }  Sam 29 Nov - 14:18 | |
|  &&  Clem' && Jérem' Le reveil avait été difficile ce matin là. Un jolie fête un Vendredi soir, et la Samedi matin, je suis K.O. J'avais passé quelques minutes à me dire ou j'étais, et ce que je faisais dans ce lit. Finalement, pour vaincre l'elephant assis sur ma tête, je me décidai pour une bonne douche. Ca me fit du bine mais ne fut malheureusement pas suffisant. Aussi, après un regard sur le dehors, ou il faisait clairement froid, je décidai qu'une eptite ballade s'imposait. M'habillant rapidement d'un jean et d'un pull, je sortit prendre l'air. Je n'avais pas prévus que la température ambiante me fouetterait les joues et me gèlerait les mains. J'avancai aussi vite que je pouvais, tantan de supporter la fraicheur- c'était le cas de le dire - de l'air ambiant.
Tapant mes mains gantées l’une contre l’autre, je poussai la porte du café qui bordait le centre commercial. Le froid ambiant du dehors m’avait rapidement fait renoncer à la promenade que j’avais envisagée. Le changement soudain de température vit viré mes joues vers le rouge. J’aimais beaucoup cet endroit. Il était assez grand pour que l’on puisse avoir un peu d’intimité, mais pas assez pour devoir attendre des heures avant que notre café ne soit servit. Les murs bleus, décorés de reproductions de peintures célèbres, étaient agréable. La pièce avait une forme assez étrange, créant des recoins ou certaines tables étaient mises. Mes bottes martelaient le carrelage noir et blanc tandis que j’allais m’asseoir sur une chaise noire vernie, dans un coin.
La tête sur mes mains, appuyée sur mes coudes, j’observai toute la salle. L’agitation du café était presque comique. Chacun semblait absorbé par sa propre conversation, indifférent aux autres qui l’entouraient, et à leurs propres histoires. Le sujet principal était … Noël ! Il approchait à grand pas, et je n’y avais même pas songé jusqu’ici. Je me plongeais à mon tour dans mes pensées. Je n'avais rien prévu. Ma mère aurait sans doute une peinture, ue je ferais dénicher par quelqu'un. Le reste, on m'aiderait à le trouver. Bien sur, c'était un peu simple, et peut-être aurais-je du y réflcehir plus tôt. M'enfin bon, il me restais pas mal de temps encore, du moins largement assez pour aller faire un petit tour sur les Champs et dénicher deux trois bricoles pour les cadeaux manquants.
Finalement, je décidai d’y réfléchir plus tard. Mes yeux se posèrent sur l’extérieur, à travers la vitrine. Le froid faisait geler le sol et les voitures. Les gens qui habitaient en face avaient sortis la raclette et, aidés d’une petite fille, le père sans doute grattait la voiture. Cette vision me fit sourire tendrement. C’était adorale de les voir rire ainsi, de le voir lui montrer comment faire … Bien sur, je ne pus m’empêcher d’être un peu déprimée par le temps qui s’affichait. J’eus un frisson et décidai qu’un café brulant s’imposait. Me levant, je pris mon sac mais laissai mon manteau à sa place, pour que ma table reste la mienne. J’arrivais au bar et demandai un café au lait avec mon habituel sourire, qu’on me rendit. Je sortis la monnaie pour payer et fut bousculée par une femme d’affaire. Je ne me gênais pas pour lui lancer un regard noir tandis qu’elle passait sa route sans même prendre la peine de marmonner des excuses.
Je récupérais finalement mon café brulant comme prévue et me dirigeais vers ma table. Sauf que, le gobelet étant rempli à ras-bord, je le fixai des yeux pour éviter de le renverser. C’était sans compté sur un jeune homme qui entra à se moment là. Je le percutai à plein fouet et on se retrouva tout les deux avec du liquide chauds sur les vêtements. Je ne pus m’empêcher de rougir. Mais quelle idiote ! Comment pouvais-je être aussi maladroite. Je me mis à marmonner, cherchant des yeux un serviette pour tenter d’enlever le café du manteau du jeune homme.
« Oh, je suis dé … »
Je fus coupée en plein dans ma phrase. Mes yeux avaient rencontrés ceux de l’inconnue. Qui ne l’était pas en fin de compte. Mon cœur chavira. Jéremy. J’évitais le plus possible de le voir, depuis que nous avions rompus. Que j’avais rompue. Pourquoi avais-je fait ça, déjà ? Non Clem', ne te pose pas ce genre de question. Surtout, ne réflechis pas à ça. Contenta de toi de t'excuser. Si tu l'a largué, il y avait bien une raison, tu le sais. Aussi, je pris une expression désolée, ce que me fut aisé vu la situation actuelle.
« ..solée ! »
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