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 il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublirai.

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Olivia H. Wagner
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Olivia H. Wagner


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MessageSujet: il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublirai.   il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublirai. Icon_minitimeJeu 6 Nov - 8:59

Le mariage est un saut périlleux dans l'avenir, l'avenir est mort mon ange.
il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublirai. Olivia10 il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublirai. Olivia11


    Le monde tout entier venait de s'effondrer. Dans la maison de dieu, tous les invités poussèrent un cri d'étonnement. Les bagues tombèrent causant un émoi sonore assez impressionnant. Samuel était parti au galop et Sephora l'avait lentement suivi. Ses membres étaient figés, la seule chose qu'elle entendait était son propre souffle. L'émotion brisa sa voix en mille miettes et elle ne put crier le nom de son amour. Son amour déchu, mort et enterré. Il lui avait gentiment glissé à l'oreille « Je l'aime Sephora, je suis désolé..» Sincèrement, à quelques parts lui enfoncer un pieu dans le coeur aurais certainement été moins douloureux. Son sang était glacé, ses deux bras frêles le long de son coeur, le bouquet dans la main droite, elle croyait mourir. La seul personne qu'elle osait regarder était de loin un inconnu pourtant familier. Il était supposé l'aidé et jamais, même dans ses pires moments elle avait daigné lui parler, le regardé ou l'écouté. Jesus. Accorché a la droite de l'autel, le Jésus de bois la fixais (comme tout le monde d'ailleurs). La jeune femme, plantée en avant d'une foule d'invités plus surpris les uns que les autres, était là, face à une des annonces les plus horribles de sa vie, décortiquait Jesus. En faite, croiser le regard des autres étais trop pénible. Même son propre reflet lui faisait honte. Dieu seul sait à quel point Olivia voulait quitter cette église, de tous les moyens possibles, mais disparaitre n'étais pas dans les solutions possible.

    Le père Wagner venait de se lever, la main sur la tête il semblait déçu du comportement de quelqu'un. Certainement pas celui de Samuel, qui voudrais épousé sa stupide fille? Il devait penser assez dur que la petite blonde avait causé à elle-même la plus grande honte familiale des Wagner, la pire. Sa mère elle semblait horrifiée, elle tremblait de sanglots. Sa fille faisait peine à voir. Le prêtre semblait mal à l'aise, les invités pires.

    Laissant tombé le bouquet dans un soupire, la triste mariée releva une mèche de cheveux quel vient placé derrière son oreille. « Excusez-moi... » Non, il allait demander des explications et Olivia n'avais aucunement envie de revoir Samuel, ni aujourd'hui, ni demain, ni jamais.. Même pas dans le plus beau de ses rêves. Elle déglutissait, le coeur fendit en deux. D'un seul coup, elle attrapa le bas de sa robe et prit ses jambes à son cou. Philippe. Philippe. Philippe. C'était le seul à qui elle avait droit de penser à l'instant. Le seul homme restant sur cette terre pour qui elle éprouvait du respect. Le seul qui pouvait l'empêcher de sombrer à tout jamais. Ses longues boucles dorées dansaient dans les vents pendant que les larmes glissaient sur ses joues parfaitement rosées. La grande porte s'ouvrit, laissant Olivia quitter l'église dans un bruit sourd, elle se referma aussitôt. Dehors, il pleurait. Quelques heures plus tôt, la journée s'annonçait merveilleuse. Parfaite pour le mariage, le temps chaud, le ciel complètement dégagé. Ils n'auraient pu avoir une plus belle journée, non. La robe blanche se tinta de gris, la pluie la rendant plus terme, ça y'étais, elle était massacrée. Elle pleurait à chaudes larmes, devant l'église, les cheveux complètement trempes, son maquillage tentait de la quitter. Plutôt que de tentés l'impossible, soit chercher Sam et le raisonné ou encore de s'effondrer comme elle aurais du le faire devant l'église, la belle traversa d'un coup la rue. Elle semblait complètement désorientée, cherchant son chemin, cherchant ou aller, quand et avec qui.. Le long de la route, quelques voitures s'arrêtèrent, demandant à l'aider, mais aucune réponse ne leur étais envoyé et il décidèrent rapidement de rebroussé chemin.


Dernière édition par Olivia H. Wagner le Dim 9 Nov - 22:36, édité 1 fois
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Philippe A. Deslauriers
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MessageSujet: Re: il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublirai.   il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublirai. Icon_minitimeDim 9 Nov - 22:27

il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublirai. HiddenPalms_morningview_006
You & me against
the world

    Rien n'aurait pu le pétrifier davantage que ce qui le collait contre son siège à l'église. Rien, ni la drogue, ni l'alcool, ni rien, vraiment rien dans ce monde aurait pu le terrifier davantage et le faire sentir insignifiant dans l'univers. Pourtant, il n'était que le témoin, que celui qui voyait quelle douleur semblait apparaître sur le visage d'Olivia. Son Olivia, son Heaven. Il n'avait pas bougé ne serait-ce que le petit doigt devant l'horrible spectacle qui se déroulait devant ses yeux. Aurait-il du le faire, se lever, et s'interposer? Mais comment persuader un homme qui aime quelqu'un d'autre de fermer sa gueule et d'épouser celle à qui il a fait la grande demande? Pétrifier par la surprise, pétrifier par l'étouffement de voir la douleur et la honte qui s'insinuait lentement, mais surement, comme un poison dans les traits fins de sa meilleure amie. Il aurait tout, absolument tout donné pour lui éviter un moment comme celui-là. Tout, jusqu'à son existence complète, sa vie. Elle ne méritait pas pareil désarroi, pareille honte. Les prunelles de Philippe ne parvenait pas à quitter la longue silhouette de sa meilleure amie qui devait vivre le meilleur jour de sa vie. Aujourd'hui. Aussi bien se tirer une balle que de l'appeler comme ça. Longtemps, il reconnu chaque bribe d'émotions qui défigurait ses traits enjouées et adorables pour une moue d'une tristesse infinie. Portant la main à son coeur, sans s'en rendre compte, il le sentit se déchirer dans sa poitrine quand il l'aperçu prendre ses pieds à son cou et sortir en trombe de l'église.

    Il tenta de se mettre sur pied, de la rattraper, d'accessoirement envoyer balader une droite dans le visage de ce mec qui était son ami. Son ami, quel putain d'ami à la con pour briser le coeur de la femme de sa vie. Celle qui comptait avant tout le monde, sa vraie famille, sa soeur. Si le sang qui coulait dans leurs veines n'était pas le même, c'était une erreur de ce Dieu ignâre et complètement ignorant. C'est en entendant les portes battre que Philippe se mit sur pieds, les yeux baignés d'une haine et d'une torpeur sans précédent. De les voir ensemble, dans l'église, Samuel et Sephora, comme deux serpents, il ne put s'empêcher de s'en approcher, un peu, infiniment. Rien que pour briser la magie du moment, puisqu'ils venaient de briser son Heaven en mille morceaux. Lançant ce qui se faisait de plus poignardant dans un regard de consternation, de dégoût et d'une haine indescriptible, autant à lui qu'à elle, bien que particulièrement vers le blond, c'est sans un mot qu'il fit volte-face pour suivre les pas d'Olivia, qui ne devait pas, avec sa grande et somptueuse robe, avoir pris beaucoup d'avance. Sourire ironique, c'était bien là une mince consolation.

    Le ciel laissait tomber sa pluie sombre sur Paris. On se serait bien cru à Londres, tant le temps maussade semblait rendre le monde à l'envers, sous un couvers grisâtre et ennuyeux. En cherchant la blonde du regard, il ne put que remarquer l'air d'enterrement sur tous les visages. Ainsi donc, sa meilleure amie n'était pas la seule qui avait mal aujourd'hui. Mais nul n'avait vécu ce qu'elle venait de vivre, et nul n'avait Philippe prêt à tout pour les rattraper. C'est alors qu'il remarqua une forme blonde, divine sous cette pluie, presqu'angélique traverser la rue plus loin. Tassant les mèches mouillées qui nuisaient à sa vision, c'est à la course que le jeune Deslauriers dévala les marches et l'air sombre, contrairement à ce sourire rayonnant qui aurait du être le sien, et celui d'Heaven, pour célébrer le moment où elle serait heureuse avec lui jusqu'à la fin de ses jours. Il l'aperçu, le coeur gros, près du bord de la route, assise à se faire demander si elle avait besoin d'aide, malgré l'apparent garçon d'honneur non loin derrière elle. Il resta là, un instant, à contempler son ange brisé, avant de se laisser avancer, bien qu'ignorant comment panser ses blessures et soigner son coeur brisé...

    «Olivia...» dit-il en se penchant vers elle et en passant ses bras autour de sa taille fine, frôlant la tulle humide de sa robe.

    Ne pensant à rien d'autre qu'à elle, il se laissa tomber derrière elle, l'encerclant plus fort en refermant son étreinte autour d'elle, noyant son visage dans la magnifique coiffure qui tenait encore, miraculeusement.

    «Mon Heaven»
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Olivia H. Wagner
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MessageSujet: Re: il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublirai.   il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublirai. Icon_minitimeLun 10 Nov - 2:33

    Assise par terre, sur la voie publique, Olivia avait quitté pour l'instant son trône de Princesse. Elle les avait troqués contre des habits trempés, contre des larmes froides. Tout ça au rythme de son pauvre cœur en piteux état. Après quelques mètres de marche sous la pluie battante, elle s'avoua vaincue. L'espace d'un instant, elle se laisse perdre dans ses pensées, implorant le ciel de la garder en vie, de ne pas la pousser au pire des actes de l'humanité. La jeune demoiselle fixait son reflet insistant dans la flaque d'eau brunie à quelques centimètres d'elle. Pour la première fois de sa vie, elle pouvait dire qu'elle faisait pitié. Plus que pitié, elle avait l'air complètement dérangée. La mariée cadavérique était moins repoussante qu'elle, enfin c'était ce qu'elle pensait. La tête légèrement penchée vers la gauche, son regard était vide, mort, éteint. C'est dans des instants comme ça qu'on se demande pourquoi nos parents avaient des rapports sexuels non protégés. Parce que la maladie transmise sexuellement qu'était Olivia ne valait plus grand-chose à l'heure présente, elle avait perdu toute sa valeur, elle ne scintillait plus de toute façon.

    Devant ses yeux la personne qu'elle aimait l'avait tué, massacré. L'estime grandissante qu'elle avait pour elle avait chuté en une fraction de seconde. Ce long processus, cette confiance en soi qu'elle et Philippe avais bâti c'était envolé, parce que oui Deslauriers en étais pour beaucoup. Le seul vrai amour de toute sa vie, le seul et l'unique qui justement n'avaient pas bougé d'un poil à l'église. Au moment le plus précaire de toute sa vie, le plus étrangement douloureux, il n'avait pas fait un bruit, était resté muet et l'avait regardé quitter l'église. Le seul en qui elle avait confiance l'avait laissé tombé. Pour la première fois de sa vie, elle remettait leur amitié en question, pas la sienne parce qu’outre sa tombe dans 100 ans, elle l'aimerait toujours de tout son coeur. Mais lui? Est-ce qu'il pense comme Mr.Wagner, soit que la belle petite blonde a cherché à se faire larguée? À se faire nargué devant ses amis, sa famille et tous les invités. De son petit point faible, elle donne un coup dans l'air. Le poing mouillé retomba lourdement sur la robe blanche, souillée. Elle avait beau frapper dans tout les textures, personnes et/ou chose de cette terre, la haine la rongerait encore. Les joues rouges de colère elle prit un deuxième élan, par impulsion, détacha ses chaussures (1000 balles) avant de les envoyés joués dans le trafic, littéralement.

    Puis, elle baissa son regard de glace sur ses mains. Les pauvres étaient meurtris, trempés, mais pourtant liés.. Puis son cœur fut envahi d'un sentiment de sureté, quelques choses d'exquis qu'elle connaissait tellement bien. L'odeur, la peau de quelqu'un qu'elle aimait tant, malgré les épreuves, malgré tous. Philippe venait de prononcer son nom. Quelques secondes plus tard, il l'entourait de ses bras, chuchotant à son oreille. La venue de son prince créa un émoi émotionnel chez Olivia. Elle l'aimait tellement. Philippe a lui même étais la clé de tous ses secrets, son sanctuaire, sa bonne étoile et l'homme de sa vie. Il était tout, tout le monde. Les larmes coulaient en rivière, la tête contre le bras de Philippe, elle ferme les paupières, ses traits décrivant sa douleur atroce. Elle tremblait.

    « Philippe... »

    Elle ne pouvait se séparer du jeune homme, elle ne voulait plus jamais quitter ses bras. À quelques parts, elle éprouvait une rage certaine au fait que le jeune homme ai pris autant de temps à réagir, mais l'émotion du moment était autre, elle était hostile, réconfortante, mais à la fois difficile.

    « J'ai mal... »

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Philippe A. Deslauriers
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MessageSujet: Re: il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublirai.   il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublirai. Icon_minitimeLun 10 Nov - 7:57

    Elle était la femme de sa vie. Bien davantage qu'une simple conquête, à un univers près, bien mieux qu'une amoureuse ou qu'une femme, fort loin d'une simple soeur ou d'un lien de sang quelconque. Non, Olivia Heaven Wagner représentait son autre lui, son alter ego, sa seconde moitié. Chaque chose qui arrivait à la jeune femme l'atteignait pour avoir eu un violent désir d'éprouver chaque épreuve à sa place, pour ne pas altérer la douceur, la finesse et la pétillante aura de sa meilleure amie. Celle avec qui il a passé les meilleurs moments de sa vie, celle avec qui il a partagé les pires et traverser ensemble les épreuves. Les séparations de leurs parents, les hauts et les bas des histoires d'amour d'Olivia, car Philippe ne s'était jamais réellement posé pour personne. Sauf elle. Il n'y avait qu'elle pour qui le coeur du châtain pouvait se réjouir ou être attristé à un point qu'il ne pouvait pas le cacher. Pas le taire, pas comme les évènements qui lui arrivait à lui et dont on ne voyait jamais de trace physiquement, comme si le jeune homme était imperméable à ce monde qui s'attaque à lui. Il puisait en Olivia sa force, sa détermination, chaque inspiration le matin en songeant au plaisir de revoir son sourire, de sentir son parfum et de la blottir dans ses bras en enfouissant son nez dans sa chevelure vaporeuse. Elle était aussi son talon d'Achille, sa faiblesse, la seule dont pour rien au monde il ne voudrait se détacher.

    La voilà maintenant subir la pire des tortures. La honte, la résignation à voir l'homme qu'elle aimait, épris d'un autre, la quitter au pied de l'autel devant chaque être qu'elle avait côtoyer dans son existence. Sans doute était-ce là-bas encore un scandale, chaque personne héberluée par les deux amants qui quittaient ensemble l'église, alors que la mariée était partie en pleurs, l'ombre d'elle-même, après avoir été trahi par celui pour qui elle avait abaissé ses défenses pour le laisser entrer dans son coeur. Jamais Philippe n'avait éprouvé d'émotions à la fois, à la fois peiné et colérique, incontrôlable fureur qui l'avait fait serrer des doigts si fort qu'il avait abîmé ses jointures durant l'épisode où, effacé, il avait assisté à la mort lente de son âme soeur. Il l'avait vu partir à la course, courir pour s'évader de cette réalité dure, cruelle, tranchante. Philippe aurait aimé la vivre à sa place, lui éviter de souffrir de la sorte, ou encore de cruellement s'attaquer à la source du problème. Non pas Sephora, car coupable fut-elle, c'était Samuel qui avait joué à un jeu sacrément dangereux, et Philippe ne supportant pas perdre, ne supportait pas de voir son Heaven devoir se voiler la face devant une mauvaise décision.

    Olivia lui avait demandé de lui faire confiance, lui avait demandé de croire en ce qu'il représentait à ses yeux et il l'avait laissé faire. Putain de merde, il était aussi coupable que Samuel qui avait merdé grave. Rien que d'y penser, Philippe se détestait lui-même, se maudissait de ne pas avoir réagi avant, pour l'avertir, faire quelque chose pour la dissuader de pétiller pendant un mois de bonheur pour se retrouver, au contraire désormais, dans les abîmes d'une tristesse insondable, qu'il ignorait comment il pourrait la consoler. Tout ce qu'il pouvait faire, c'est être là pour elle. C'était la seule chose qui comptait, être là pour elle, et au diable le reste. Qu'ils aillent tous au diable, tiens, et qu'Olivia demeure sa seule priorité et sa seule préoccupation dans ce monde idiot. Il eut le coeur brisé de parvenir à la retrouver, seule, sur le bord de la route, plus désespérée et plus seule que jamais. Il resta un instant immobile, incapable de bouger, suffoquant presque à la voir si effacée, si différente de son Heaven, mais elle restait la même jeune femme qui, nombre de fois, l'avait étendu contre elle, vérifiant s'il respirait, quand il forçait le champagne, la poudre ou le combiné des deux. Sans doute lui devait-il la vie, tout comme il lui serait éternellement redevable d'avoir toujours été là pour lui, et lui pour elle. C'était la simple logique des choses, la suite logique de cet évènement causant un énorme désarroi, que de la prendre dans ses bras.

    Encerclant sa taille fine dans ses bras, reconnaissant là sa meilleure amie, plus fragile que jamais, reposant comme une poupée brisée de porcelaine tandis qu'elle prenait la place qui lui était du. Tout près de lui, et jamais le quitter. Philippe était convaincu que sans Olivia, il ne serait plus l'ombre de lui-même. De la voir si désemparée lui faisait aussi mal que de s'imaginer dans une circonstance semblable, car le châtain ne prétendrait jamais comprendre parfaitement ce qu'elle vivait. C'était au-dessus de toute compréhension, mais cela ne voulait rien dire. Chaque souffrance qu'elle vivrait, il la partagerait avec elle, y plongerait tout entier pour la soulager. Ça avait été ainsi tout au long de leur amitié, et le fait d'avoir 23 ans maintenant n'y changeait rien. Elle restait sa meilleure amie, cette personne merveilleuse qu'il aime plus que tout, plus que lui même. La blotissant contre lui, la serrant tendrement dans ses bras, noyant son visage dans ses cheveux, son coeur se déchira à nouveau en l'entendant.

    «Je sais, Olivia, je sais» dit-il.

    Faisant un léger pas sur le côté pour lui faire presque face, Philippe la regarda dans les yeux, puis lui adressa un sourire fin, léger, en posant à nouveau ses lèvres sur son front.

    «Mais je suis là, et t'es toute froide»

    Il retira son veston et le posa sur les épaules d'Olivia, avant de s'assoir à côté d'elle et passer son bras autour de ses épaules fines.
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Olivia H. Wagner
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MessageSujet: Re: il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublirai.   il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublirai. Icon_minitimeMer 12 Nov - 9:17

    Son thorax brulait à la liberté. Son coeur était une bête sauvage incontrôlable qui essayait en vain de s'enfuir de sa cage. La douleur était indescriptible. On aurait beau expliquer de toutes les façons possibles le sentiment de vide intérieur, mais aucun mot ne pouvait être placé adéquatement sur cette blessure intérieure. Elle avait envie de crier au reste du monde son dégout de vivre. Samuel Riesling, un être humain qui pendant quelques années de sa courte vie l'avait fait littéralement vivre, avait fait battre son coeur, pour s'éteindre et le faire rebattre. Revivre, c'est ce qu'elle avait vécu. Comme si le paysage devant ses yeux avait été gris et que quelqu'un avait décidé d'appliquer à la perfection des couleurs ravissantes. Il venait de mettre de feu au tableau, venait de la tué, littéralement. Parce que malgré l'optique de vue embrouillée, le trésor qui s'offrait à elle devenait un baume sur son pauvre coeur. Philippe avais ce don, que personne d'autre d'ailleurs, le pouvoir de l'apaisé, de la guérir et même l'a sauvé. Sam n'avait été qu'une sorte de bonheur artificiel et sous la pluie, malgré la douleur Olivia réalisait que le bonheur était devant ses yeux. Philippe Deslauriers était son âme soeur, plus fort que l'amitié, plus fort que l'amour même, l'humain devrait sans doute crée un mot pour décrire leur relation. Le seul qui pouvait la comprendre à la façon d'un peintre à une oeuvre c'était lui. Juste le touché de sa peau, le son de sa voix pouvaient anéantir le plus dramatique des scénarios. Il était resplendissant, comme toujours. Il était son ange, son prince

    Je suis là. Il venait de le dire, les trois mots qui la faisaient chavirer. Qui l'a rendait plus solide. Les trois mots les plus beaux du monde après « je t'aime ». Les lèvres chaudes du jeune homme firent une rencontre avec la peau parfaitement douce de la jeune femme, pourtant trempée. Elle ferma les paupières, profitant de cette chaleur tellement réconfortante. La musique de sa voix l'emporta dans un monde outre les douleurs et les chagrins, outre les Sephore et les Samuel. Quelque part où seulement lui et elle vivraient, où l'eau est fraiche et où il fait bon vivre. Quelques secondes plus tard, la terre recommençait a tourné, son coeur a battre et la douleur a l'asphyxié. Sa tête lourde tomba sur l'épaule du prince. L'image était étrange, magnifiquement étrange. Vêtu d'un smoking des plus luxueux, le beau jeune homme avait couru aidé sa meilleure amie elle pitoyablement déguisé en marié pour l'espace d'un moment, quelques heures. Christian n'effleura même pas son esprit deux secondes, la seule chose qui lui importait était de rester près de Philippe. Personne, même pas son père, ni sa mère n'aurais pu la dérangé dans un moment tel que celui si. Elle se battait avec elle-même pour ne pas tomber dans le ravin de la peine et Philippe n’était plus qu'un compagnon de quête, il était rien de moins que le capitaine.

    « Il y a très peu de temps, j'ai vécu la pire douleur de ma vie, et j'ai pensé à toi. Je t'aime tellement fort Philippe. »

    La première phrase complète qu'Olivia avait réussie a prononcé. Autrement dit, les seules phrases qu'elle avait prononcées à l'intérieur d'une heure complète avaient été « Oui, je le veux » suivi de celle-ci. Malgré l'amour qu'elle pouvait éprouver à l'égard de l'être assis près d'elle, le bien et le réconfort qu'il pouvait lui apporter, les larmes ne pouvaient être asséché. Quelques parts au milieu du paradis, la pluie tombais sur la robe blanche d'une ex future-épouse pleurais au coté de son meilleur ami qui avais bravé le torrent pour la consoler, plus loin a à peine une centaine de mètres, deux tourtereaux se dévoilaient leurs sentiments, parlant d'évasion, d'amour pur. L'un deux étais celui qui avait brisé le coeur de la première, ironique non?
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Philippe A. Deslauriers
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MessageSujet: Re: il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublirai.   il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublirai. Icon_minitimeLun 17 Nov - 7:15

    En posant les yeux sur elle, Philippe Alexandre Deslauriers eut presque conscience de tout ce que refoulait Olivia vis-à-vis ce carnage dont elle avait été la témoin privilégiée. Si privilégiée qu'elle avait été la principale victime, invitée à ravaler tout ce qu'elle croyait devant la décrépitude dont elle avait fait preuve devant la décision brusque de Samuel. En y songeant bien, ou tout au moins quelques secondes, jamais le châtain n'avait cru que Sephora et Samuel n'avait pu se connaître, et Dieu seul sait à quel point quelques lignes font déblatérer ce mec. Le jeune homme s'évertua à se demander ce qu'il ferait face à ces derniers, s'il resterait autant scandalisé, outré et dégoûté comme dans la chapelle, tout à l'heure. Pour tout le mal qu'ils avaient fait ensemble à la personne qui en méritait le moins, ils mériteraient la lapidation. Il mériterait que Philippe crache tout son mépris pour quiconque s'en prenait à sa princesse. Il mériterait, comme elle, qu'il devienne l'horriple manipulateur et ultime salop dont la nature lui avait permis d'acquiérir comme titre. Enfant de choeur, lui ? Loin de lui ce simple affront à ce qu'il avait toujours provoquer, connerie après connerie, sachant que la seule personne qui ne lui en voudrait jamais pour tous les faux pas qu'il avait commis était en train d'épancher toute sa peine et sa rancoeur dans ses bras, alors qu'il la serrait tendrement contre lui.

    S'il y aurait une personne à qui il pourrait dire des mots que le jeune homme ne parviendrait même pas à imaginer pour qui que ce soit d'autre, ce serait sans doute «Tu es ma vie» ou il les lui murmurerait en anglais, simplement parce qu'elle se marrait chaque fois qu'il le faisait, absolument adorable qu'un français pure souche puisse lancer «You're my life now» sans avoir l'air d'un véritable crétin. Tout particulièrement Philippe. Loin du romantique, loin du tendre être amoureux et rêveur. D'ailleurs, si depuis sa tendre enfance, on lui demanderait la femme de ses rêves, la première idée qui lui viendrait se matérialiserait par la seule demoiselle qui eut été si souvent dans son lit sans qu'il n'aille plus loin que la serrer dans ses bras et sentir le parfum divin de sa chevelure, en toute innocence. Qui d'autre qu'Olivia, son Heaven, puisse décroché le rôle principal dans le film de la vie de l'héritier Deslauriers. Poser ses lèvres sur la joue froide, glaciale, et dégoulinant d'un eau de pluie qui souillait le visage de la jeune femme. La serrant tout contre lui, la berçant contre son torse, il ne voulait plus jamais qu'elle ait mal. Plus jamais, et qu'il la protégerait, cette fois-là, pour vrai. Il avait failli, et si ça ne serait qu'elle soit là, le jeune homme se prendrait sérieusement la tête, ou noierait le sentiment naze de culpabilité qui le rongeait dans une bouteille de fort ou encore dans ce petit sachet de coke caché derrière un portrait dans sa chambre.

    Sentant la tête d'Olivia tomber lourdement sur ses épaules, Philippe posa le genou par terre, ignorant complètement le tas de fric dépensé pour un complet qui lui faisait horreur. Le jeune homme détestait devoir être habillé comme un clown d'homme d'affaire, et le complet cravate lui faisait horreur. Même dans cette création, il avait mis sa touche en laissant baver sa cravate, son veston était lâche -même avant d'être trempe- et sa chemise sortait de ses pantalons. Pas question d'être et se fondre dans la masse. Il n'était pas n'importe qui, et c'était sa meilleure amie qui montait sur l'autel, celle qui le connaissait suffisamment pour avoir ri aux éclats au départ quand il avait débarqué, sur son 31, suite au conseil de sa belle-mère. La poisse, il avait du fumer trois cigarettes pour le détendre. Quoi qu'il en soit, ceci étant bien loin derrière, Philippe la serra d'autant plus fort quand la voix fragile et faible de la demoiselle s'éleva pour s'adresser à lui. La couvrant d'un regard doux et tendre qu'il n'avait que pour elle, il posa son veston sur ses épaules pour s'assoir près d'elle, calant sa main dans la sienne, passant ses doigts entre les siens en faisant une pression particulière.

    «Je t'aime tout court, Olivia»

    La regardant doucement, ramassant une perle d'eau saline au coin de son nez.

    «Et tu es merveilleuse, même maintenant, tu le seras toujours, surtout à mes yeux»


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Olivia H. Wagner
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MessageSujet: Re: il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublirai.   il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublirai. Icon_minitimeLun 17 Nov - 10:25

    Avoir pu, dans un autre état probablement, la jeune femme aurait sans aucun doute pris la main de Phillipe et se serait enfui le plus loin possible. Fidji? Pas assez loin, plus dans le style d'une terre non existante. Quelques parts de tellement lointain que même les plus doués des astronomes n'auraient pas encore découvert son existence, même dans le plus magique de leurs rêves. L'ambiguïté de la situation nous offrait une Olivia modèle déconcertée, elle ne savait en aucun cas ce que le futur lui réservait, mais de là, à ne pas entrevoir le bout de l'avenir, de ne pas comprendre comment elle pourrait se remettre sur pied totalement et vivre avec ce poids sur les épaules l'inquiétait plus qu'il ne fallait. Comment allait-elle faire pour se réveiller le lendemain, parce qu'elle avait beau prétendre qu'elle était de souche forte, le matin suivant serait plus pénible encore. C'était la misère, la misère pour une femme riche. L'ironie battait de son plein dans son esprit. Comment avait-elle fait pour tomber dans le panneau? Elle connaissait déjà le scénario; L'amour parfait jusqu'au plus beau des baisers, a la plus belle preuve jusqu'à ce que Cruella vienne détruire le magnifique tableau en emportant avec elle la moitié la plus importante, soit la flamme de sa demoiselle Wagner. Cette démone, si ravissante fut-elle était d'une méchanceté rare. À penser qu'elle avait pendant le cours instant d'un mois, délaissé le plus minime possible Philippe lui arrachait littéralement le peu de coeur que Samuel lui avait laissé. Une voiture ralentie, baissant la vitre en envoyant des pauses en l'air, la jeune famille klaxonna, laissant échappés quelques commentaires joyeux sur les nouveaux mariés. Si ils savait, oh les pauvres que leur acte étais posé comme un « Félicitation » à des funérailles.

    Serrant de plus belle le bras enveloppant de son meilleur ami, la tentation était trop forte. Elle aurait voulu courir botter le cul de cette poupée brune, lui arraché chacun de ses beaux cheveux. La voir souffrir, matérialisé ce qu'elle venait de lui faire vivre émotionnellement. Parce qu'on avait beau dire ce qu'on voulait, Sephora était la cause de ses tourments. La partie de jambe en l'air n'avait pas été assez, elle devait avoir cet homme, celui qui l'avait fait vibré, mais malheureusement, il était déjà prit, la bague presque au doigt et deviné avec qui? Son propre souffre-douleur, Princesse Olivia, celle sur qui elle avait craché son venin en s'emparant pour la première fois de son petit copain. Celle qui avais tant bien que mal essayé d'ignoré les attaques de la vipère brune, celle qui avec plus de mal avait essayé de faire confiance en Riesling, mais rien. Ça n'avait rien donné parce qu'après avoir cru mot pour moi que le je t'aime lancé sur le banc, que les fleurs sur le seuil de sa porte le lendemain matin avais étais vrai, la beauté blonde avait découvert que son beau rêve de porcelaine n'étais que mensonges sur mensonges. Son regard tellement parfait, ses traits tellement relaxants, elle avait cru à ce tissu de menteries. Parce qu'au fond de lui, Samuel ne vivait que pour Sephora, et qu'à leur mariage en se réveilla il n'éprouvait pas une grande hâte face au faite qu'Olivia soit promue au nom de Madame Riesling, non, au lieu de cela, monsieur ne se pouvait plus de voir si sa belle Sephora serais au premier rang et avais déjà prévu ne pas la quitter des yeux. Ça, Olivia comme à l'habitude le découvrait beaucoup trop tard.

    Reprenant peu à peu ses esprits, la jeune blonde détacha son regard de la route, une fixation qu'elle n'avait même pas encore réalisée. Cherchant des yeux un point de repère, c'est le bouton de manchette en diamant que portait avec classe Phil qui l'attira, adoucissant ses traits pour se souvenir que son prince charmant était venu à la rescousse, quelques minutes plus tôt. Fermant les paupières, elle profita comme l'or des quelques mots fluides qui se glissèrent dans ses oreilles et y restèrent à jamais. Tous les je t'aime, incomptable fut-il, elle les gardait précieusement parce que chaque fois qu'il était prononcé de sa part ou de celle de Philippe, c'était des mots pensés. Quelques choses de véritables que même les plus braves d'entre nous ont de la difficulté à dire.

    « Mon prince... »

    Elle sourit de coin des lèvres, laissant Philippe lui essuyer une larme. Elle déposa sur sa joue un baiser tendre et doux, avant de se recroqueviller à nouveau. Le froid venait soudain de la frapper. Le reste de son corps, mit à part son dos et ses épaules étais a quasi-découvert, elle avait froid, voir même très froid, mais elle s'en foutait parce que la source de chaleur la plus réconfortante et la plus merveilleuse se trouvait près d'elle.
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Philippe A. Deslauriers
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MessageSujet: Re: il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublirai.   il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublirai. Icon_minitimeDim 30 Nov - 22:07

    Il y a au moins trois choses dont Philippe était certain. La première, c'était qu'il aurait tout donner ce qu'il possédait, tout, son charisme, son argent, son rang, simplement pour éviter de voir les larmes barbouiller le visage parfait de la femme de sa vie. Sa princesse, sa merveille, celle qui le soutenait à travers tout et n'importe quoi, le remettait à sa place quand il en avait besoin et celle qu'il calait contre son torse pour s'endormir comme deux gosses, comme le grand frère protecteur et la douce petite soeur fragile. The damned thing, il n'avait rien su faire, rien pu faire, sinon la voir partir en pleurs, démolie comme si un bordel de camion citerne avait roulé sur son coeur. Il se sentait encore plus coupable que le jour où il avait merdé, et l'avait laissé payé à sa place, parce que son père venait de le menacer de freiner ses ardeurs à dépenser à outrance dans la fête. Merde, ce jour-là, il s'en était voulu des jours, des semaines, mais là, maintenant, deuxième certitude, il s'en voudrait toujours de ne pas l'avoir appuyé dès le départ. Il ne s'était pas levé pour balancer son poing à la figure de Samuel, un de ces amis pourtant, et ne pas avoir cracher au visage de ce jeune homme dans quelle position fâcheuse il s'était retrouvé avec celle pour qui il laissait Olivia en plan. Non, comme une pierre, comme un putain de loser, il était resté assis sur son cul sur le banc de l'église. Non, mais quel ami il faisait là?

    Troisième certitude. Sans doute la plus heureuse, mais aussi la plus douloureuse. Jamais plus il ne quitterait Olivia, jamais. Si elle devait se marier un jour, un jour, ce serait avec lui, car Philippe Deslauriers savait qu'il ne lui ferait jamais mal. Au contraire, il prendrait sur lui tous les fléaux du monde pour voir constamment le sourire irradier des lèvres vermeille de sa meilleure amie. Son âme soeur, son autre lui. Courir pour la rejoindre sous la pluie lui apparaissait comme une bonne manière de perpétuer cet amour sans borne qu'il lui portait. Peu importe ce que le sort lui réservait, peu importe les épreuves et les coups de gueule, Philippe et Olivia, ce serait pour toujours, le reste passerait en second. Elle, la star du film de sa vie. Il en avait toujours été ainsi, mais le châtain en prenait conscience maintenant: Philippe sans Olivia, ce n'était pas possible. Olivia sans Philippe, bien, elle s'attire un tas de problèmes parce qu'elle est trop douce, trop gentille, trop... tout. Elle voit le bien dans tout ce qui l'entoure, et le bien dans ceux qui l'entoure. Si seulement il aurait pu lui éviter de voir du bien en Samuel, peut-être ne serait-elle pas la femme la plus brisée du monde dans le moment présent. Peut-être que, pour la première fois de sa vie, Philippe Alexandre Deslauriers ne sentirait pas son coeur se fendre en milliers de morceaux parce que c'est elle qui souffre.

    La tenir dans ses bras. C'était la seule chose qu'il pouvait faire pour elle, là, maintenant, La blottir contre son coeur, la tenir tout contre lui, pour la séparer de ce monde qui ne la méritait pas. La retenir contre lui le plus longtemps possible, resserrer son étreinte autour de ce corps flatté par une robe de mariée vaporeuse, mais désormais gorgée d'eau de pluie sale. Peu importait leur vêtement, paraissant mélodramatique avec leurs habits des grands jours accroupis sur le bord de la route, ne répliquant rien, sinon se sentir happé hors du monde parce qu'ils semblaient n'être que tous les deux. Ce qu'il ne ferait pas pour elle. Putain, il ferait tout pour les beaux yeux de sa blonde, sa princesse, son Olive, son Heaven. Mais tout ce qu'il pouvait, malgré ses moyens, c'était la tenir contre lui. Fermement, et avec une douceur et une tendresse infinie. Il en profita pour lui dire à quel point il l'aimait. Un peu, tellement peu à comparer à ce qu'elle représentait à ses yeux. Il aurait deviné les larmes qui perlaient à ses yeux, même si la pluie barbouillait le tableau. Parce qu'elle était son autre lui, sa meilleure partie, en fait.

    Il lui adressa un sourire, fermant les yeux sans s'en départir quand elle posa ses lèvres douces contre sa joue. Son bras entourant toujours la taille fine de la demoiselle, il la laissa se recroqueviller contre lui en retirant son veston et en le posant sur les épaules d'Olivia. Elle tremblait, de colère, de tristesse ou de froid, il l'ignorait. Peut-être un peu des trois. Embrassant la tempe de la demoiselle, restant assis quelques instants sur le bord d'une route, comme des gamins, des enfants. Ce qu'il n'était physiquement plus certes, mais dont le coeur, lui, se bornait à rester gamin...
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